Mercredi 22 octobre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a mis en garde contre ceux qui tentent de tirer profit de la situation actuelle de l’Asie de l’Ouest et de recourir à la force contre les pays de la région, notamment l’Iran, a rapporté l’agence de presse russe TASS.
Toutes les coopérations militaro-techniques de la Russie avec la République islamique d’Iran se développeront dans le cadre de la législation nationale de la Fédération de Russie et de nos engagements internationaux, lesquels ne sont plus soumis aux sanctions autrefois imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies dans une série de résolutions, a affirmé M. Riabkov.
Faisant référence aux tentatives occidentales visant à activer le mécanisme de retour automatique des sanctions à l’encontre de l’Iran, dit snapback, le diplomate russe a souligné que la majorité des pays considèrent le cas de l’Iran comme un acte d’agression contre le Conseil de sécurité des Nations unies, menée par le Secrétariat de l’ONU et un certain nombre d’États occidentaux.
Réaffirmant que la Russie ne reconnaît pas l’activation du snapback, Sergueï Riabkov a mis l’accent sur le fait que les actes de pays occidentaux visant à faire déclencher ce mécanisme constituent une violation flagrante du droit international.
Dans la foulée, il a précisé que ces tentatives ne peuvent pas servir de fondement au rétablissement des sanctions anti-iraniennes.
Il a aussi réitéré que le règlement de la question liée au programme nucléaire de la République islamique ne peut passer que par la diplomatie, sans aucune alternative possible.