Des étudiants iraniens ont annoncé un rassemblement de protestation sous forme de marche de manifestation, prévue mardi 21 octobre devant l’ambassade de France, à Téhéran, capitale iranienne, sous le slogan « Libérez la fille de l’Iran », pour protester contre la détention arbitraire de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne, en France.
Dans une annonce relayée par l’agence de presse Fars, les étudiants iraniens, au cours de la mobilisation, devraient faire part de leur indignation face aux conditions inappropriées de cette universitaire iranienne, détenue depuis le 28 février 2025, pour avoir dénoncé la guerre génocidaire lancée par Israël contre la bande de Gaza.
La ressortissante iranienne est détenue depuis plus de sept mois dans une prison en banlieue parisienne sans aucun fondement juridique.
À noter que le ministère iranien des Affaires étrangères a récemment annoncé que ce qui est arrivé à Mme Esfandiari dépasse le cadre d’une détention arbitraire et constitue, sur le plan politique, un cas de prise d’otage.
La famille de Mme Esfandiari a, elle aussi, décrit sa détention comme un cas d’enlèvement ou de prise d’otage, affirmant que les policiers étaient arrivés à l’improviste, l’avaient emmenée dans une camionnette et l’avaient détenue sans inculpation ni assistance juridique pendant des mois.
Pendant plus de 50 jours, elle s’est vue refuser tout accès téléphonique, a été maintenue en isolement et empêchée de contacter sa famille et ses amis. Une situation qui a perduré jusqu’à la mi-avril.
Selon les échanges de Mahdieh avec sa famille, son interrogatoire en garde à vue mené par la police française s’est rapidement transformé en torture psychologique systématique. On lui a retiré son hijab, comme l’a également révélé sa sœur dans une interview exclusive accordée à Press TV.
Mahdieh Esfandiari a passé plus de sept mois derrière les barreaux, alors que toute détention de plus de 48 heures sans mandat judiciaire est illégale, conformément aux lois françaises. Son cas est en violation flagrante des garanties inscrites dans le Code de procédure pénale français et dans la Convention européenne des droits de l’homme.