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L'armée israélienne lance de nouvelles attaques aériennes sur Gaza et viole la trêve

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s'élève près des abris de fortune destinés aux Palestiniens déplacés après le bombardement israélien de Rafah, dans le sud de Gaza, le 11 juin 2025. ©AFP

L’armée israélienne a lancé de nouvelles attaques aériennes sur la bande de Gaza, dans le cadre de sa toute récente violation de l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hamas, accord qui devait mettre fin à la guerre génocidaire de deux ans du régime sioniste à Gaza.

Selon des sources médiatiques israéliennes, ces opérations militaires ont ciblé la région de Rafah, dans le sud de l’enclave assiégée, faisant suite à une attaque présumée du Hamas contre des positions militaires israéliennes.

La chaîne Telegram de « Resistance News Network » a pour sa part rapporté que ces frappes visaient à protéger les membres d’une milice soutenue par Tel-Aviv et affiliée à Daech, dirigée par Yasser Abou Shabab, après une offensive surprise des combattants palestiniens contre ce groupe criminel.

La même source a fait état d’un raid aérien israélien à l’est de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, qui a causé la mort de deux Palestiniens et blessé plusieurs autres personnes.

Parallèlement, la chaîne israélienne Channel 12 a indiqué que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’était entretenu par téléphone avec son ministre des Affaires militaires, Israël Katz, et d’autres hauts responsables militaires pour discuter de la situation.

Dans un contexte particulièrement alarmant, le ministre israélien d’extrême droite des Finances, Bezalel Smotrich, a appelé à une nouvelle compagne de génocide à Gaza en écrivant « Guerre ! » dans un message d’un seul mot.

Face à cette escalade, Izzat al-Risheq, haut responsable du Hamas, a réaffirmé l’engagement du mouvement à respecter l’accord de cessez-le-feu. Il a ajouté : « C’est le régime occupant qui continue de violer le cessez-le-feu et de justifier ses crimes. Netanyahu tente de se soustraire à ses engagements sous la pression de sa coalition terroriste. »

À l’issue de négociations indirectes en Égypte, Israël et le Hamas ont accepté, le 9 octobre, un plan de trêve à Gaza proposé par le président américain Donald Trump.

La phase initiale de cet accord, négocié sous médiation américaine et entrée en vigueur le 10 octobre, stipulait la libération par le Hamas de 20 captifs israéliens survivants et le transfert des dépouilles de 28 autres. En contrepartie, Israël s’est engagé à libérer près de 2000 Palestiniens détenus et à transférer les dépouilles de 360 Palestiniens tués durant l’offensive sur Gaza.

Jusqu’à présent, le Hamas a remis les 20 prisonniers israéliens encore en vie et les dépouilles de 12 autres, tandis qu’Israël a libéré près de 2 000 Palestiniens, détenus illégalement par le régime sioniste, et a restitué les corps de 135 Palestiniens.

L’acceptation par Israël de cet accord de trêve a eu lieu après deux années de conflit, marquées par l’échec des objectifs officiellement annoncés d’éradication du Hamas et de libération de l’ensemble des captifs par la force. Ce renoncement militaire survient malgré un bilan humain particulièrement lourd, comptant 68 116 Palestiniens tués, majoritairement des femmes et des enfants, et 170 200 blessés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV