Les forces d'occupation israéliennes ont commis un nouveau massacre vendredi, dans le quartier d'al-Zaytoun , à l'est de la ville de Gaza, tuant 11 membres de la famille Abou Shaaban. Parmi les victimes, qui circulaient à bord d’un véhicule civil, se trouvaient sept enfants et deux femmes.
Des sources sur le terrain ont indiqué que tous les passagers du véhicule appartenaient à la même famille. Cette attaque met en lumière la politique persistante de ciblage des civils, même si l'accord de cessez-le-feu reste officiellement en vigueur.
Des enfants et des femmes parmi les martyrs
Le véhicule, frappé en plein jour, transportait des civils innocents qui tentaient simplement de retourner chez eux à Gaza. Ce ciblage délibéré a entraîné la mort de sept enfants et de deux femmes, aggravant encore la crise humanitaire dans la bande de Gaza.
Les sources sur place ont confirmé que l’attaque contre la famille Abou Shaaban s'inscrit dans le cadre des violations du cessez-le-feu par Israël. Malgré la trêve proclamée, les forces d'occupation ont à plusieurs reprises ciblé des zones civiles, remettant en question la crédibilité du respect du cessez-le-feu.
Une femme blessée par une frappe de drone à Khan Younès
Dans un autre incident, un tir de drone israélien a blessé une femme dans la ville d'Abasan al-Jadida, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, basé à Gaza, a rapporté que la poursuite de la violation du cessez-le-feu montre la fragilité de la trêve.
Mercredi dernier, le Centre pour les droits de l'homme de Gaza a confirmé que l'armée d'occupation israélienne avait commis au moins 36 violations du cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ce bilan préliminaire ne cesse d’augmenter chaque jour en raison de l’escalade de l’agression israélienne.
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Le Hamas qualifie l'attaque de « crime horrible »
Dans un communiqué officiel, le Hamas a qualifié l'attaque de « crime horrible », affirmant qu’elle constituait « une violation flagrante de toutes les valeurs humaines et du droit international ». Le mouvement a souligné que ce massacre met en évidence la politique délibérée de l'occupation visant des civils sans défense, sans justification.
Le Hamas a ajouté que le massacre de la famille Abou Shaaban s'inscrivait dans le cadre des violations continues du cessez-le-feu récemment conclu. « L'ennemi poursuit ses attaques et ses crimes contre notre peuple, en violation flagrante de toutes les obligations stipulées dans l'accord », a-t-il noté.
Il a en outre affirmé que « le sang des enfants et des femmes de notre peuple reste une cible directe pour la machine à tuer sioniste ».
Appel à l’action et à la responsabilité internationale
Le Hamas a appelé le président américain Donald Trump ainsi que tous les médiateurs impliqués dans l'accord de cessez-le-feu à « prendre des mesures sérieuses pour contraindre Israël à respecter l'accord de cessez-le-feu et à cesser de cibler les civils ».
Il a également appelé la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l'homme et les organismes humanitaires à assumer leurs responsabilités en « faisant pression sur Israël pour qu'il mette fin aux crimes de guerre et au génocide contre le peuple palestinien ainsi qu'en demandant des comptes aux dirigeants criminels de l'occupation ».
Le Hamas a conclu que ce massacre s’ajoute à une longue série de crimes commis par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, confirmant ainsi ses intentions agressives et expansionnistes à Gaza et au-delà.
