Le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que ses forces sont pleinement préparées à répondre rapidement et avec détermination à toute menace ou acte d’agression ennemie, quatre mois après le déclenchement par Israël d’une guerre de 12 jours contre la République islamique d’Iran.
Lors d’une réunion mardi à Téhéran avec le chef de l’Organisation judiciaire des forces armées iraniennes, l’hodjatoleslam Ahmadreza Pourkhaghan, le général de brigade Seyyed Majid Moussavi a déclaré que tous les dommages subis avaient été réparés et que les capacités opérationnelles avaient été entièrement rétablies.
« Par la grâce de Dieu et après la réparation des dégâts, nous sommes entièrement prêts à répondre rapidement et avec détermination à toute menace ennemie et à tout acte d’aventurisme », a-t-il fait savoir.
Le général Moussavi a également souligné le rôle de la force aérospatiale du CGRI lors de l’offensive israélienne contre l’Iran, fortement soutenue par les États-Unis.
Pour sa part, Pourkhaghan a évoqué la puissance militaire de la République islamique d'Iran et le rôle crucial des unités de missiles et de drones du pays tout au long de cette guerre imposée de 12 jours.
Il s’est également félicité des progrès technologiques significatifs réalisés dans le domaine des missiles et du renforcement des capacités de combat des forces armées iraniennes.
« Pendant la guerre de 12 jours, les frappes dévastatrices des missiles et des drones iraniens, distinguées par l'ampleur de destruction et leur précision élevée, ainsi que par leur capacité à percer des défenses multicouches, ont changé les équations en faveur de la République islamique d'Iran et ont contraint l'ennemi sioniste à capituler et à exiger un cessez-le-feu », a rappelé Pourkhaghan.
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Il a ajouté que la puissance des missiles et des drones iraniens était devenue un cauchemar pour les « sionistes infanticides ».
Il a aussi parlé de l'exigence avancée par les États-Unis d'une réduction de la portée des missiles iraniens à moins de 500 kilomètres. « Bien sûr, ils ne verront jamais leur rêve se réaliser », a-t-il insisté.
Pourkhaghan a aussi rappelé la puissante frappe de missiles iranienne contre la base aérienne américaine d’al-Udeid au Qatar, en représailles à une attaque américaine contre trois sites nucléaires iraniens, ainsi que l’attaque balistique du 8 janvier 2020 contre la base aérienne d’al-Asad à l’ouest irakien.
Pourkhaghan a ajouté que ces frappes, uniques en leur genre depuis la Seconde Guerre mondiale, ont prouvé au monde entier la puissance remarquable de la Force aérospatiale du CGRI et des autres forces armées du pays.
Le 13 juin, Israël a lancé une agression non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a tué au moins 1 064 personnes, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Les États-Unis sont également intervenus en bombardant trois sites nucléaires iraniens, ce qui constitue une grave violation du droit international.
En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.
Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste.
