Les attaques israéliennes sur la bande de Gaza assiégée ont tué au moins 70 Palestiniens, malgré les appels du président américain Donald Trump à cesser les bombardements, et l'acceptation par le Hamas de certains éléments de son plan en 20 points pour mettre fin à la guerre israélienne.
Selon le Bureau des médias de Gaza, l’armée israélienne a mené samedi 93 frappes aériennes au total, tuant 70 personnes, dont 47 dans la ville de Gaza, frappée par la famine, où l'armée israélienne a lancé une offensive ces dernières semaines, forçant près d'un million d'habitants à fuir vers le sud surpeuplé.
Dix-huit personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une frappe israélienne contre une maison d'habitation dans le quartier de Tuffah, à Gaza, selon des médecins. L'attaque a également endommagé plusieurs bâtiments à proximité.
Dans un communiqué partagé sur Telegram, la Défense civile de Gaza a indiqué que sept enfants âgés de deux mois à huit ans figuraient parmi les victimes.
Les forces israéliennes ont également pris pour cible un camp de déplacés à al-Mawasi, dans le sud de Gaza, tuant deux enfants et en blessant au moins huit autres.
Al-Mawasi est une zone dite « humanitaire et sûre » vers laquelle l'armée israélienne a ordonné l'évacuation des familles palestiniennes. Pourtant, cette zone a été ciblée à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et des derniers mois.
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D'autres frappes aériennes ont également été signalées dans différentes régions, notamment dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, selon Hind Khoudary, journaliste de la chaîne d’information qatarie Al Jazeera, qui rapporte depuis az-Zawayda.
« Les hôpitaux ne sont pas en mesure de soigner tous ces Palestiniens », a-t-elle déclaré, faisant référence aux quelques structures médicales délabrées qui restent fonctionnelles dans le nord, malgré une grave pénurie de carburant.
« Ce qui se passe sur le terrain ne montre pas l'existence d'un quelconque cessez-le-feu », a-t-elle alerté.
