À l’occasion d’une cérémonie en l’honneur des équipes nationales de lutte libre et gréco-romaine pour leurs récentes victoires aux championnats du monde en Croatie, le président Massoud Pezeshkian a prononcé un discours, assurant que l’Iran « ne capitulera jamais » face aux pressions étrangères.
S’adressant aux athlètes vainqueurs, le président iranien a salué leur exemplarité, déclarant qu’ils pouvaient servir de modèles pour la jeune génération par leur conduite et leur caractère.
« Le monde nous pousse à capituler, mais cela n’est pas dans notre nature. Nous défendrons l’Iran jusqu’à notre dernier souffle et ne baisserons pas la tête », a déclaré le président Pezeshkian.
Évoquant les sanctions économiques et les restrictions auxquelles le pays fait face, le président iranien a appelé à mobiliser les ressources internes, affirmant qu’« en exploitant nos capacités et nos compétences, nous atteindrons assurément nos objectifs ».
Dans des propos similaires tenus lundi 29 septembre, Pezeshkian a rejeté les récentes sanctions occidentales contre le pays, déclarant que leurs vaines tentatives pour mettre à genoux la nation iranienne ne sont rien de plus qu’une illusion.
« Les ennemis cherchent à sanctionner l’Iran parce que le pays refuse de se soumettre et rejette l’humiliation, et ils veulent nous forcer à nous soumettre à des gens vils et ignobles ; je ne peux même pas imaginer une telle chose », a-t-il souligné et d’ajouter : « Mettre l’Iran et notre peuple à genoux n’est qu’un rêve, une pure illusion. »
Le Conseil de sécurité de l’ONU a entériné dimanche le rétablissement de l’ensemble des sanctions internationales contre l’Iran, que l’accord nucléaire de 2015 (PGAC) avait préalablement levées. Cette décision fait suite à l’activation du mécanisme dit de « snapback » par la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, invoquant le prétendu non-respect par Téhéran de ses engagements, et ce malgré le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord et les multiples violations occidentales des termes du PGAC.
La résolution du Conseil de sécurité intervient moins de quarante-huit heures après que les États-Unis et leurs alliés ont opposé leur veto à un projet de résolution soumis par la Chine et la Russie, qui visait à reporter l’application de ce mécanisme de rétablissement automatique des sanctions.
Face à cette escalade, la République islamique d’Iran a d’ores et déjà fait savoir qu’elle prendrait des « mesures réciproques » contre cette initiative qu’elle juge illégitime et profondément hypocrite.