TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

L’agression israélo-américaine contre les sites nucléaires iraniens constituent un chapitre sombre et dangereux de l’histoire de la non-prolifération (Araghchi)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. (Archives)

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qualifie les attaques illégales et non provoquées menées par le régime israélien et les États-Unis contre les installations nucléaires iraniennes en juin de « chapitre sombre et dangereux » de l'histoire du régime de non-prolifération.

Le haut diplomate iranien a tenu ces propos lors d'une réunion à New York avec ses homologues britannique, français et allemand, ainsi qu'avec la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas.

Abbas Araghchi s'est rendu à New York pour assister à la 80e session annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Il a dénoncé les frappes « criminelles » menées dans le cadre de la guerre imposée par Tel-Aviv et Washington à la République islamique d'Iran du 13 au 25 juin. Outre le ciblage des installations, cette guerre a coûté la vie à de nombreux scientifiques nucléaires iraniens, ainsi qu'à de hauts commandants militaires et à des civils ordinaires, dont de jeunes enfants.

Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de discussions entre l'Iran et des représentants des États européens – collectivement appelés E3 – visant à répondre aux allégations des États occidentaux et de leurs alliés concernant le programme nucléaire pacifique de la République islamique d'Iran.

M. Araghchi a souligné l'accord-cadre récemment conclu entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le qualifiant de preuve de la bonne volonté de l'Iran pour répondre aux prétendues « préoccupations », qui n'ont jamais été confirmées par l'agence, malgré ses inspections les plus intrusives de son histoire. 

Il a présenté cet accord comme un exemple des « mesures concrètes » prises par l’Iran pour dissiper tout doute ou prétexte concernant son programme nucléaire pacifique.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que l’accord avait été élaboré pour permettre à l’Iran de remplir ses obligations en matière de garanties dans le nouveau contexte créé par les attaques israélo-américaines, qui ont rendu impossible la poursuite des inspections de l’AIEA.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de l’adoption de mesures réciproques et responsables de la part des parties européennes en contrepartie de la coopération positive de l’Iran.

La réunion a permis de passer en revue l’évolution des discussions du mois dernier entre les deux parties. Elle a notamment abordé un certain nombre d’idées et de propositions visant à poursuivre les efforts diplomatiques, malgré le déclenchement illégal par le groupe E3 du mécanisme dit de « snapback ».

La troïka européenne a déclenché le « snapback » en août, invoquant ses prétendues « préoccupations » et cherchant à mettre fin à la levée continue des sanctions.

La République islamique d'Iran a catégoriquement rejeté ces allégations, invoquant l'incapacité constante de l'AIEA à trouver des preuves contre le programme nucléaire pacifique du pays. Elle a également averti qu'un éventuel rétablissement des sanctions annulerait l'accord avec l'AIEA.

La réunion entre le ministre iranien des Affaires étrangères et l’E3 s’est terminée avec l’accord des parties engagées sur la poursuite des consultations.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV