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La France et plusieurs États européens reconnaissent l’État palestinien; une défaite diplomatique pour Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron s'exprimant dans la salle de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre 2025. ©AFP

La France et plusieurs autres pays européens ont officiellement reconnu l'État palestinien, marquant une défaite diplomatique pour Israël après près de deux ans de guerre génocidaire à Gaza.

La conférence internationale, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite et officiellement intitulée Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de la Palestine et la mise en œuvre de la « solution à deux États », a réuni des dirigeants mondiaux appelant à des mesures immédiates pour mettre fin à la guerre à Gaza.

À New York, lors de cette conférence internationale, le président français Emmanuel Macron a déclaré: « Aujourd’hui la France reconnaît l’État de Palestine », affirmant que cette reconnaissance « ouvre la voie à des négociations utiles et qu'elle est utile aussi bien aux Israéliens qu'aux Palestiniens ».

Le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden a annoncé, lors de la même conférence, la reconnaissance de l'État de Palestine par son pays, qualifiant cette décision de « début d’un engagement renouvelé » en faveur de l’espoir, de la diplomatie et de la coexistence, et appelant à une paix fondée sur le droit international et la Charte des Nations Unies.

Le Premier ministre maltais, Robert Abela, a également confirmé la reconnaissance de la Palestine par Malte, déclarant : « Ce qui se passe à Gaza est moralement et juridiquement inacceptable, et nous avons tous le devoir d’agir. »

Saint-Marin, Malte et Monaco ont suivi la France et d'autres pays pour reconnaître l’État palestinien.

Imma Tor Faus, ministre andorrane des Affaires étrangères, a soutenu que les Palestiniens « devraient vivre en paix et en sécurité dans leur propre État », appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Elle a qualifié la situation d’« insupportable » et dénoncé la faim « utilisée comme arme de guerre » par Israël ainsi que les déplacements forcés massifs.

De son côté, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, s'adressant à la conférence, a plaidé pour l’admission de la Palestine comme État membre à part entière de l’ONU « dans les plus brefs délais », affirmant que l’Espagne prendra des mesures pour mettre fin à la brutalité à Gaza.

« Nous devons arrêter ce massacre maintenant », alors que les bombes continuent de tomber « indiscriminément sur la population civile à Gaza ».

« L’Histoire nous jugera, et son verdict sera implacable envers ceux qui ont perpétré ce massacre comme envers ceux qui sont restés silencieux ou ont détourné le regard », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre irlandais, Michael Martin, qui avait déjà reconnu l’État palestinien l’an dernier avec l’Espagne, la Norvège et la Slovénie, a évoqué les souffrances des Palestiniens comme « un affront au monde ».

« Nous sommes arrivés à un point où ce qui a été défini de manière comme un génocide se déroule sous les yeux de la communauté internationale. », a-t-il regretté.

Pour sa part, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué l’élan des États membres et noté que « l’État de Palestine a été reconnu par la majorité des États membres de l’UE ».

La veille de ces annonces, des pays comme l’Australie, le Canada, le Portugal et le Royaume-Uni avaient déjà pris la décision de reconnaître la Palestine.

Selon les estimations internationales, plus de 80 % de la communauté internationale aurait désormais reconnu l’État palestinien.

La Palestine salue la reconnaissance de l'État palestinien

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué ces décisions comme « une étape importante et nécessaire vers la réalisation d’une paix juste et durable conformément aux résolutions de la légitimité internationale ».

Abbas a également appelé à un cessez-le-feu à Gaza, à l'entrée de l'aide dans la zone assiégée, au retrait total des forces israéliennes de ce territoire, ainsi qu'à la fin de la violence israélienne en Cisjordanie occupée.

Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, après que les combattants de la Résistance palestinienne ont mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en réponse à la campagne de mort et de destruction menée par le régime contre les Palestiniens depuis des décennies.

L'assaut sanglant du régime israélien sur la bande de Gaza assiégée a jusqu'à présent tué plus de 65 344 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV