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Les États-Unis et l’Occident ne cherchent pas à obtenir un cessez-le-feu à Gaza (Jihad islamique)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammad Al-Hindi, secrétaire général adjoint du Jihad islamique. (Archives)

Le Mouvement du Jihad islamique palestinien a déclaré n’avoir reçu aucune nouvelle proposition de cessez-le-feu pour Gaza, ajoutant que les États-Unis et l’Occident ne cherchent pas à mettre fin à la guerre tant que tous les groupes de résistance, non seulement en Palestine mais aussi dans toute la région, n’auront pas été éliminés.

Mohammad Al-Hindi, secrétaire général adjoint du Jihad islamique, a souligné lundi qu’Israël et les États-Unis n’ont jamais été sincères dans les négociations, faisant référence à leur retrait des propositions présentées précédemment par l’envoyé américain Steve Wittkoff, un plan auquel la Résistance avait déjà donné son feu vert.

Al-Hindi a noté que le régime israélien avait bombardé une délégation palestinienne au Qatar alors qu’elle discutait d’une proposition de cessez-le-feu.

Israël a ciblé le siège du Hamas à Doha dans ce qui a été décrit comme une « opération d’assassinat », tuant plusieurs membres du mouvement de résistance palestinien ainsi qu’un agent de sécurité qatari.

Heureusement, les principaux dirigeants du groupe, dont Khalil al-Hayya, Khaled Mechaal et Zaher Jabarin, ont survécu à l'attaque.

Des responsables israéliens ont confirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait informé le président américain Donald Trump, peu avant l'attaque, de l'intention d'Israël d'attaquer le Qatar, médiateur essentiel dans les négociations de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, dans le contexte du conflit en cours à Gaza.

Cette attaque a suscité de nouvelles inquiétudes en matière de sécurité parmi les pays arabes du golfe Persique, les frappes aériennes israéliennes ayant dévasté Gaza et s'étant étendues à des pays comme l'Iran, le Liban, le Qatar, la Syrie et le Yémen.

Al-Hindi a qualifié la situation actuelle de « bloquée », soulignant l'absence de nouvelles propositions pour le moment.

Il a également souligné la récente reconnaissance de la Palestine comme État par certains alliés européens d'Israël, la qualifiant de revers diplomatique pour Israël.

Il a toutefois averti que de telles reconnaissances n'auraient que peu de poids si elles ne mettaient pas fin au génocide à Gaza et à l'escalade de la colonisation en Cisjordanie.

Le responsable de la Résistance a exhorté les États occidentaux et arabes à réévaluer la normalisation de leurs relations avec le régime israélien et à reconsidérer leur coopération politique, sécuritaire et économique avec l'entité occupante.

Au mépris des critiques internationales, Israël a récemment lancé une invasion de grande envergure de la ville de Gaza.

La campagne de génocide à Gaza a débuté le 7 octobre 2023, à la suite de l'opération historique « Tempête d'Al-Aqsa » du Hamas, en réponse à l'intensification des atrocités commises contre le peuple palestinien par le régime israélien.

Le ministère de la Santé de Gaza rapporte que plus de 65 300 Palestiniens ont été tués à ce jour, principalement des femmes et des enfants.

De plus, Gaza subit une famine généralisée en raison du blocus délibéré de l'aide humanitaire par Israël.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV