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Un député français appelle à la mobilisation pour empêcher une livraison militaire à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion de la compagnie israélienne El Al au terminal 2 de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, le 12 mai 2025. ©AFP

Le député LFI (La France Insoumise) Thomas Portes appelle à une mobilisation à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, pour empêcher une livraison destinée au fabricant d’armes israélien Elbit Systems, dans une message publié mardi sur le réseau social X.

« Il faut se mobiliser pour empêcher cette livraison. Face à l’inaction du gouvernement, les mobilisations populaires doivent s’organiser pour refuser que la France ne soit complice du génocide à Gaza » a-t-il plaidé, assurant qu’une « cargaison de pièces d’avion destinées au fabricant d’armes israélien Elbit Systems doit partir sur le vol LY324 de la compagnie El Al Israël Airlines à 15h35 (heure locale) ».

Pour rappel, en juin dernier, Elbit Systems avait déjà été épinglé à travers sa filiale Israel Military Industry (IMI) dans une précédente opération de blocage.

À la suite des révélations du média d’investigation Disclose, mettant en évidence l’implication d’entreprises françaises dans la fourniture de composants militaires à l’armée israélienne, la Confédération Générale du Travail (CGT) des dockers de Fos sur Mer (sud de la France) avait refusé de procéder au chargement de la cargaison.

Interrogé sur de précédentes livraisons, l'ex-ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a prétendu que les licences d’exportation accordées à Eurolinks ne permettent qu’une réexportation des composants vers des clients étrangers et que l’armée israélienne n’est pas autorisée à les utiliser.

Cependant, selon Disclose, aucun mécanisme de contrôle n’a été mis en place pour vérifier la destination finale de ces pièces.

Ces nouvelles révélations relancent le débat sur la transparence des exportations d’armes françaises et sur la responsabilité de la France dans les conflits armés où ces armes pourraient être utilisées.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV