Dans un message publié ce samedi 13 septembre sur X, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d’Iran (CSSN), Ali Larijani, a appelé les pays musulmans à former « un quartier général conjoint des opérations » pour contrer la folie du régime israélien à l’encontre du peuple palestinien.
Le plus haut responsable sécuritaire de la RII a affirmé qu’une telle décision suffirait à inquiéter le « maître » de cette entité, en faisant référence au président américain Donald Trump.
Dans son poste, il a ajouté que cette mesure contraindra le président des États-Unis à modifier promptement ses directives au régime israélien sous le prétexte de « rétablir la paix dans le monde » et de remporter le « prix Nobel » !
M. Larijani a écrit que les pays musulmans n’avaient jusqu’à présent rien fait pour les musulmans affamés et opprimés en Palestine et doivent prendre au moins une décision, même modeste, pour éviter leur propre annihilation.
Faisant état du prochain sommet arabo-islamique d’urgence à Doha, le secrétaire du CSSN a appelé les pays musulmans à discuter de la récente attaque israélienne contre la capitale qatarie, tout en avertissant que sans action, de telles réunions équivalent en réalité à donner un nouvel ordre à Israël d’accomplir davantage d’actes d’agression.
Le Qatar a confirmé ce samedi qu’il accueillera lundi un sommet arabo-islamique d’urgence à la suite de la récente attaque israélienne visant des dirigeants du mouvement de résistance palestinien Hamas sur son territoire.
Mardi 9 septembre, le régime israélien a attaqué une zone résidentielle dans la capitale qatarie, Doha, prenant pour cible les dirigeants du Hamas, qui se réunissaient pour examiner une proposition de cessez-le-feu pour Gaza. Alors que ces derniers ont survécu à l’attaque, cinq membres du mouvement de résistance palestiniens et un officier de sécurité qatari ont été tués.
Les États-Unis ont tenté de se distancier de l’attaque, le président Trump prétendant que la tentative d’assassinat n’était pas une décision de sa part.
Alors que des responsables américains avaient été informés à l’avance de l’attaque israélienne, le Qatar a déclaré qu’il n’y avait eu aucun avertissement de la part des États-Unis concernant la frappe.
