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L’ONU affirme que 95 % des récents déplacements dans la bande de Gaza proviennent de la ville de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens déplacés de la ville de Gaza se préparent à partir vers le sud de l'enclave assiégée, août 2025. ©Reuters

L’ONU a affirmé, jeudi 21 août, que la quasi-totalité des récents déplacements dans la bande de Gaza provient de la ville de Gaza, où les bombardements israéliens contraignent des dizaines de milliers de civils à fuir.

Lors d’un point de presse, Daniela Gross, porte-parole associée du Secrétaire général de l’ONU, a indiqué qu’« entre le 12 et le 20 août, plus de 16 800 nouveaux déplacements ont été recensés à Gaza », portant le total à plus de 796 000 depuis la fin du cessez-le-feu de la mi-mars.

Elle a précisé que 95 % de ces déplacements forcés concernaient la ville de Gaza, les habitants fuyant les quartiers de l’est de la ville pour se diriger vers le sud et l’ouest, en raison de l’intensité des frappes israéliennes.

S’appuyant sur les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Daniela Gross a mis en garde contre les conséquences dévastatrices des bombardements continus du régime israélien à l’intérieur et aux abords de la ville de Gaza. Elle a souligné que les attaques, en particulier dans le quartier d’al-Zeitoun, causent « un nombre élevé de victimes civiles et des destructions massives ».

La porte-parole a également tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la crise humanitaire, notamment pour les enfants.

« L’UNICEF a indiqué que juillet avait été le mois le plus meurtrier en termes de décès d’enfants liés à la malnutrition, avec 24 victimes de moins de 5 ans », a-t-elle déclaré, ajoutant que « 320 000 enfants de moins de 5 ans restent menacés par une malnutrition aiguë, les maladies et de graves séquelles à long terme ».

À lire: Israël impose des déplacements forcés à 85 % de la population de Gaza, selon l’UNRWA

Depuis octobre 2023, plus de 62 100 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par l’armée israélienne, dont la majorité n’est que des femmes et des enfants. La guerre génocidaire israélienne a ravagé l’enclave assiégée, aujourd’hui au bord de la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Par ailleurs, Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV