Au moins 86 personnes, dont 71 en quête d’aide humanitaire, ont perdu la vie dans de nouvelles attaques israéliennes sur la bande de Gaza, alors que le régime poursuit sa guerre génocidaire contre le territoire palestinien malgré les condamnations internationales.
Citant des sources médicales, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré, mercredi 30 juillet, que 51 personnes avaient été tuées et plus de 648 autres blessées par les forces israéliennes alors qu’elles se dirigeaient vers le point de passage de Zikim pour les camions d’aide entrant dans le nord de Gaza.
Vingt autres demandeurs d’aide ont été tués dans des attaques israéliennes près du corridor de Morag, a rapporté l’hôpital Nasser de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Entre-temps, 15 autres personnes ont été tuées lors de frappes aériennes israéliennes distinctes à Gaza. Le photojournaliste palestinien Ibrahim Mahmoud Hajjaj, 35 ans, figurait parmi les victimes des frappes du régime d’occupation sur la ville de Gaza.
Les nouvelles attaques israéliennes surviennent alors que les agences humanitaires et les responsables de la santé ont mis en garde contre une forte augmentation de la famine à Gaza, en particulier parmi les enfants et les personnes âgées.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med) a déclaré qu’environ 1 200 Palestiniens âgés sont morts dans la bande de Gaza au cours des deux derniers mois en raison de la politique de famine, de la malnutrition et du manque de soins médicaux d’Israël.
« Le nombre réel de morts pourrait être considérablement plus élevé », a-t-il ajouté, soulignant que des centaines de personnes âgées arrivent chaque jour dans les hôpitaux et les centres de soins primaires dans un état d’épuisement extrême, à la recherche de liquides nutritifs.
Selon l’ONU, Gaza a besoin d’au moins 500 à 600 camions d’aide par jour pour couvrir ses besoins humanitaires de base. Pourtant, seuls 269 camions sont entrés dans le territoire assiégé au cours des quatre derniers jours.
Le peu d’aide humanitaire autorisée à entrer à Gaza « n’atteint pas la majorité de la population », a regretté Adnan Abu Hasna, porte-parole de l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
Israël a déclenché un génocide à Gaza le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené son opération historique contre l’entité occupante en représailles aux atrocités croissantes du régime contre le peuple palestinien.
Le régime de Tel-Aviv n’a jusqu’à présent pas atteint ses objectifs déclarés d’éliminer le Hamas ou de libérer tous les captifs détenus à Gaza, malgré la mort de 60 138 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à quoi s’ajoutent pas moins de 146 269 blessés.
Une famine généralisée frappe la bande de Gaza en raison du blocus imposé par le régime israélien.