Le général de brigade Ali Mohammad Naïni, porte-parole du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde contre toute nouvelle agression contre l'Iran, promettant un changement géographique du champ de bataille et des réponses bien plus dévastatrices.
Lors d'un discours ce mercredi 30 juillet à la mémoire des martyrs de la guerre de 12 jours lancée par le régime sioniste contre le pays, le porte parole du CGRI a indiqué : « Il est tout à fait évident pour nous que les récentes déclarations des dirigeants du régime sioniste s’inscrivent dans le cadre de leur peur de la solidarité nationale en Iran et de la puissance des missiles iraniens ».
Au cours des 12 jours de guerre, les frappes de représailles de l'Iran ont mis à rude épreuve l'ennemi sioniste dont la marge de manœuvre a sévèrement été limitée, a poursuivi le responsable iranien qui n'a pas manqué de marteler que « si l'ennemi cherche à nouveau à déstabiliser la sécurité de l'Iran, nous lui couperons le souffle au cœur même des territoires occupés. »
« Le régime, qui, par désespoir total face aux frappes de missiles écrasantes de l'Iran, a cherché à mettre fin au conflit par le biais de nombreux intermédiaires, menace désormais d'une nouvelle agression en toute impunité », a-t-il ajouté.
Le général Naïni a aussi mis en garde contre l'aventurisme du régime de Tel-Aviv : « Si le régime sioniste lance une nouvelle attaque contre l'Iran, pas un seul instant les sirènes d'alerte ne cesseront dans les territoires occupés, ne laissant à personne la possibilité de quitter les abris. Vous connaîtrez davantage de fuites et d'exode que lors de la guerre de 12 jours. Les dirigeants du régime sioniste ont constaté la réponse rapide et surprenante des attaques de missiles iraniennes quelques heures après l'agression et dès le premier jour de la guerre. L'ennemi sait qu'en cas de récidive, la géographie de la riposte et le champ de bataille pourraient changer, et les réactions deviendraient plus fragiles.
pays souverain du peuple, l'initiative de mettre fin au conflit nous appartient, car nous ne laisserons pas les sonnettes d'alarme s’interrompre dans les territoires occupés, vous aurez plus la possibilité de quitter votre abri. Vous connaîtrez davantage d’exode et de déplacements que pendant la guerre de 12 jours. »
