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Qalibaf : le massacre systématique des Palestiniens de Gaza par Israël rappelle les crimes nazis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, s'adresse à la sixième Conférence mondiale des présidents de Parlement à Genève, le 29 juillet 2025. ICANA

Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a condamné le massacre systématique des Palestiniens dans la bande de Gaza par le régime israélien. Il a établi une comparaison frappante entre ces violences et les atrocités perpétrées par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

S’adressant mardi 29 juillet à la sixième Conférence mondiale des présidents de Parlement à Genève, en Suisse, Qalibaf a déclaré que des parlementaires de haut niveau de toutes les régions du monde se sont réunis lors de cet événement, qui se déroule du 29 au 31 juillet au Palais des Nations, pour promouvoir la justice contre une vague d’agression qui pousse l’humanité vers l’abîme.

Il a déclaré qu’une catastrophe sans précédent se déroulait à Gaza et qu’elle ne pouvait être comparée qu’aux pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité.

« Nous assistons à l’émergence des nazis au XXIe siècle. Un régime qui, par son sang-froid et un scénario [sombre], mène une campagne d’agression qui semble surgir des cauchemars des crimes les plus horribles de l’histoire », a souligné le président du Parlement iranien.

Qalibaf a déclaré que les Israéliens, comme les nazis du XXe siècle, doivent être arrêtés avant que l’humanité ne soit noyée à jamais dans le tourbillon de l’oppression.

Il a également souligné la nécessité de s’attaquer aux causes profondes, aux répercussions et aux facteurs qui alimentent la guerre en cours à Gaza, et de prendre les mesures appropriées pour résoudre cette crise humanitaire.

« Gaza n’est pas aujourd’hui un territoire, mais un lieu de massacre et une véritable scène de crime. C’est le lieu des massacres organisés selon un plan horrible, en toute conscience et de manière préméditée, qui menace d’engloutir l’humanité tout entière. Ce qui se passe à Gaza n’est absolument pas une guerre ; c’est un massacre systématique », a déclaré Qalibaf.

Au moins 60 034 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et 148 870 autres personnes ont été blessées lors de l’attaque brutale israélienne sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre sur le territoire côtier assiégé.

Au sujet de la récente agression israélienne de 12 jours contre l’Iran, Qalibaf a déclaré que le régime sioniste, avec le soutien et la coordination des États-Unis, a mené des attaques directes contre les infrastructures critiques de la République islamique d’Iran, y compris les installations nucléaires pacifiques enregistrées et supervisées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), au moment même où Téhéran et Washington étaient engagés dans des négociations diplomatiques indirectes.

« Ces attaques ne constituent pas seulement une menace pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iran, mais aussi un avertissement inquiétant quant à la déstabilisation de la sécurité collective dans la région et dans le monde entier. »

« L’inaction des institutions internationales en réponse à ces actions soulève de sérieuses questions sur la crédibilité et l’efficacité des structures internationales de maintien de la paix, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il déclaré.

Qalibaf a déclaré que la réponse de l’Iran aux agressions israéliennes s’inscrivait dans le cadre de son droit à la légitime défense, soulignant que la République islamique ne s’était appuyée ni sur les institutions internationales ni sur les promesses creuses des grandes puissances pendant la guerre qui s’est déroulée du 13 au 25 juin.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV