Les autorités iraniennes ont exécuté deux membres du groupuscule terroriste Moujahedin-e-Khalq (OMK), reconnus coupables d’insurrection armée et de guerre contre le pays.
L’exécution a eu lieu dimanche matin, après la validation de leur condamnation à mort par la Cour suprême. Les deux terroristes exécutés ont été identifiés comme Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani Eslamloo.
Selon un communiqué du pouvoir judiciaire iranien, les deux terroristes affilés à l’OMK fabriquaient des lanceurs et des mortiers artisanaux dans une maison secrète à Téhéran, capitale iranienne.
Ils ont tiré des projectiles sur des civils, des habitations, des bâtiments publics, des centres administratifs, des établissements scolaires et des institutions caritatives. Ils menaient également des activités de propagande et d’intimidation en soutien à l’OMK.
Ils ont également détruit des biens publics pour perturber la sécurité du pays, recueilli des renseignements, filmé leurs actes terroristes et envoyé des données aux coordinateurs de l'OMK pour qu'elles soient diffusées sur les réseaux médiatiques affiliés à ce groupuscule terroriste.
Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi des armes à feu, des balles, du matériel de fabrication de mortiers, ainsi que des outils de camouflage facial.
Ehsani Eslamloo a été identifié et arrêté par les forces iraniennes alors qu'il tentait de quitter le pays via un poste frontière terrestre vers la Turquie.
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L'OMK a un bilan noir d’attaques odieuses contre des civils et des responsables iraniens, ayant causé la mort d’environ 12 000 personnes depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979.
Les membres de l'OMK ont passé de nombreuses années en Irak, où ils ont été accueillis et armés par l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein. Ils ont pris le parti de Saddam Hussein durant la guerre imposée à l’Iran entre 1980 et 1988.
Les terroristes de l’OMK, désormais basés en Albanie, jouissent d’une liberté d’action aux États-Unis et en Europe.
Une haute cour pénale iranienne a déjà tenu 35 audiences concernant les crimes commis par des membres de l’OMK et prévoit de tenir d’autres sessions d’audience sur cette affaire.