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Les manifestants parisiens dénoncent l’utilisation de la faim comme arme de guerre à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des enfants palestiniens attendent des repas préparés par une organisation de charité locale à al-Mawassi dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025. ©AFP

À Paris, le mot « faim » résonne comme une arme. Et dans la rue, on ne demande qu’une chose : que cela cesse.

Des manifestants sont descendus dans la rue pour dénoncer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, où ceux des Palestiniens qui ont jusqu’ici échappé aux attaques barbares du régime israélien meurent de faim dans des conditions inimaginables. 

Place de la République sous l’égide du collectif CAPJPO - EuroPalestine, des marches de protestation ont été organisées pendant plusieurs soirs consécutifs contre le génocide et la famine organisée à Gaza. Les marches se sont déroulées dans une atmosphère grave, rythmées par des slogans dénonçant « le silence complice de la communauté internationale ». Les manifestants ont insisté sur l’urgence d’une intervention humanitaire pour sauver la population gazaouie.

« Tout d’abord, nous sommes tristes. Nous sommes également en colère face à l’inaction de notre gouvernement. Nous sommes en colère parce que l’aide est bloquée alors qu’il y a suffisamment d’aide pour nourrir toute la bande de Gaza. Or, en réalité, la nourriture est périmée et est même empoisonnée, car les Israéliens la bloquent. Ce n’est pas seulement le gouvernement israélien qui bloque l’aide. Les colons le font aussi. Et c’est inacceptable. Il est inacceptable que la loi ne fasse rien, mais aujourd’hui, nous ne pouvons plus compter sur la loi et le gouvernement. Nous devons nous en occuper nous-mêmes. Nous devons continuer à lutter et à résister. La seule solution est de résister », a déclaré un manifestant.

L’absence de sanctions contre Israël, alors que la population de Gaza est en train de mourir soit de faim, soit sous les bombes, sous la mitraille, lors des « distributions » israélo-américaines de farine aux affamés, est impardonnable.

Selon l’ONU, la famine menace des centaines de milliers de civils à Gaza, en particulier des enfants ; des images déchirantes de malnutrition circulent chaque jour.

Les travailleurs humanitaires, les citoyens et les familles réclament tous la fin du blocus et un accès urgent à l’aide alimentaire et médicale.

Le rassemblement à Paris a une fois de plus été marqué par un important dispositif policier, et plusieurs militants ont été arrêtés.

« Ce que je ressens, c’est de la tristesse, vraiment. On se sent impuissant. On voit la situation et on se dit qu’on ne peut rien faire. Personne ne les aide. Aujourd’hui, on vit dans un monde de fous. On le voit. Ils n’ont plus d’argent, plus rien à manger, plus rien. Ils sont bombardés, et on ne peut rien faire. Et maintenant, l’aide humanitaire n’arrive plus. Et même pour ceux qui ont un peu d’argent, c’est encore pire : ils ne peuvent plus rien acheter. Il ne reste plus rien. On l’a vu plus tôt : un sac de farine, un kilo de farine, ça coûte 320 $. Dans quel monde vivons-nous ? Où est la communauté internationale aujourd’hui ? Où est-elle ? », a déploré un autre manifestant présent à la marche de mardi.

Alors que les manifestations se multiplient dans le monde pour soutenir la cause palestinienne, ce vendredi 25 juillet, les Parisiens ont été appelés à se rassembler à partir de 18 h 30 place de la République et à venir encore plus nombreux que les précédents jours avec des drapeaux palestiniens.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV