Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a réaffirmé que l’industrie nucléaire iranienne a de profondes racines à l’intérieur du pays, ce qui la rend capable de bien résister aux attaques et aux pressions extérieures.
Behrouz Kamalvandi a tenu ces propos lors d’une interview publiée jeudi 24 juillet, évoquant la guerre imposée de 12 jours et les agressions américano-israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes.
« Ce qui s’appuie sur ses profondes racines ne sera pas détruit par des attaques et des pressions », a-t-il assuré.
Le 22 juin, au dixième jour de la guerre imposée à l’Iran, l’armée américaine, en soutien au régime sioniste, a bombardé les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, toutes placées pourtant sous la supervision complète de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le président américain Donald Trump a prétendu que l’objectif de l’attaque était de « détruire » la capacité d’enrichissement de l’uranium en Iran et de mettre un terme à son programme nucléaire pacifique.
Cependant, le haut responsable de l’Agence iranienne de l’énergie atomique a promis que « cette industrie prospérera à nouveau ».
M. Kamalvandi avait déjà réitéré la position de principe de l’Iran dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium à la suite de l’agression américaine illégale contre les sites nucléaires iraniens en juin, soulignant que l’industrie nucléaire iranienne est profondément enracinée dans les infrastructures scientifiques et technologiques du pays.
« Compte tenu de nos capacités et de notre potentiel, la croissance de cette industrie doit se poursuivre et elle ne sera pas arrêtée », a-t-il réaffirmé.
L’agression américaine contre l’Iran a été condamnée par de nombreux pays et institutions internationales, qui la considèrent comme une violation flagrante de la souveraineté nationale de l’Iran et une violation des principes du droit international, de la Charte des Nations unies et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Cette agression américano-israélienne était, en effet, alimentée par le rapport politiquement motivé émis par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, ainsi que par l’adoption ultérieure d’une résolution anti-iranienne par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA.