Ce dimanche 20 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont commis un massacre ignoble dans le quartier de Sudaniya, dans le nord-ouest de Gaza. Des civils affamés, rassemblés dans l’espoir de recevoir une aide humanitaire vitale, ont été froidement mitraillés par des soldats sionistes.
Les habitants de Gaza, déjà éprouvés par le siège et la famine, ont vu leurs espoirs d’assistance humanitaire brutalement anéantis par des tirs israéliens. Une attaque meurtrière survenue dans le nord-ouest de la bande de Gaza a causé la mort de dizaines de personnes, laissant derrière elle un bilan de nombreux blessés.
Des sources palestiniennes ont rapporté que 66 Palestiniens ont été tués en raison des frappes de l’armée israélienne, tandis que plus de cent autres ont été blessés dans cette offensive.
L’incident s’est produit alors qu’un groupe de citoyens, rassemblé dans le quartier de Sudaniya, attendait désespérément l’arrivée de l’aide humanitaire.
Les conditions de vie dans cette région sont déjà extrêmement précaires, et cette attaque a exacerbé la souffrance des populations civiles. Les témoignages recueillis sur place font état d’une violence inouïe, où des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des civils palestiniens non armés.
Les témoignages des survivants indiquent des scènes d’horreur indescriptibles. Des blindés israéliens ont ouvert le feu délibérément sur cette foule non armée, transformant un lieu d'espoir en champ de carnage. Ce crime s’inscrit dans la stratégie génocidaire du régime sioniste qui, depuis des mois, affame systématiquement la population de Gaza tout en réprimant dans le sang toute tentative de survie.
Selon l’agence Anadolu, de nombreux blessés ainsi que les corps de martyrs continuent d’affluer vers les hôpitaux de la bande de Gaza, transportés dans des conditions dramatiques à l’aide de chariots, de moyens rudimentaires et des quelques ambulances encore opérationnelles.
Des sources médicales décrivent une situation « catastrophique » dans les établissements de santé de l’enclave, affirmant que les hôpitaux sont au bord de l’effondrement complet. La surcharge de patients, combinée à une pénurie aiguë de médicaments, de carburant et d’équipements médicaux essentiels, a plongé le système sanitaire dans une crise sans précédent.
Depuis le début de la guerre, de nombreux Palestiniens ont été visés par les militaires sionistes alors qu’ils tentaient de récupérer de la nourriture ou de l’eau potable aux postes de distribution. L’un des épisodes les plus tragiques s’est produit en février dernier, près de la rue Al-Rashid à Gaza, lorsqu’une frappe israélienne a causé la mort de plus de 110 personnes et blessé plusieurs centaines d’autres parmi ceux qui attendaient de l’aide.
Ces frappes, visant directement des civils affamés, ont suscité l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme, qui les qualifient de « violations flagrantes du droit international humanitaire ». Malgré les nombreuses condamnations, aucune mesure concrète n’a encore été prise qui tienne pour responsable les auteurs de ces actes criminels, laissant ces crimes sans réponse juridique ni politique sur la scène internationale.