L’armée israélienne a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant la mort de quatre personnes et la destruction de plusieurs habitations.
Les forces d’occupation israéliennes ont lancé, tôt dimanche, des frappes aériennes et d’artillerie sur plusieurs zones de la bande de Gaza assiégée.
Selon le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, au moins quatre Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés, touchés par des bombes qu'un drone quadricoptère israélien a largué, dimanche 20 juillet, près de Birkat al-Sheikh Radwan, dans le nord de la ville de Gaza. Cette attaque s’inscrit dans une escalade plus large, marquée par une intensification d'attaques aériennes et terrestres du régime.
Parallèlement, les forces israéliennes ont poursuivi la démolition d’immeubles résidentiels dans les quartiers est d’al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza. Des explosions ont également été signalées dans les quartiers nord de la ville, où plusieurs bâtiments ont été détruits.
Des véhicules militaires israéliens ont également ouvert le feu directement sur les quartiers est de la ville.
Des frappes aériennes et des bombardements ciblent les zones du centre et du sud
Dans le centre de la bande de Gaza, l’aviation israélienne a mené deux raids sur les zones orientales du camp de réfugiés d’al-Bureij. L’artillerie israélienne a également pilonné plusieurs secteurs, notamment la périphérie est de la ville de Gaza, les limites nord du camp d’al-Nuseirat ainsi que les zones au nord de Khan Younès, dans le sud.
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Plus au sud, des tirs nourris ont frappé les environs de la zone d’al-Shakoush, au nord-ouest de Rafah, tandis que la zone d’al-Zarqa, au sud de Jabalia, dans le nord de Gaza, a été la cible d'une attaque d’artillerie.
Cette nouvelle escalade survient alors que Gaza fait face à une aggravation de la famine et à un effondrement humanitaire dans le cadre du génocide perpétré par le régime sioniste à l'encontre des Palestiniens.
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a tiré la sonnette d’alarme sur l’existence d’un « véritable état de famine », en raison de graves pénuries de denrées essentielles. Les cas de malnutrition aiguë, en particulier chez les enfants, sont en forte hausse.
