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Le 18 juillet, fin de plus de six décennies de présence militaire française au Sénégal

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La France cède sa dernière base au Sénégal. (Photo à titre d’illustration de la chaîne RT)

La France remettra au Sénégal, le 18 juillet 2025, la dernière base militaire encore occupée par les Éléments français au Sénégal (EFS), marquant la fin d’une présence militaire qui dure depuis plus de six décennies.
À l’occasion de la célébration de la fête nationale française à Dakar, l’ambassadrice de France au Sénégal et en Gambie, Christine Fages, a annoncé la restitution imminente de la dernière emprise militaire française sur le sol sénégalais.

Selon l'édition française de la chaîne RT, la cérémonie officielle aura lieu le 18 juillet, a-t-elle précisé devant un parterre d’invités, dont Mary Teuw Niane, ministre directeur de cabinet du président sénégalais. « Conformément aux orientations établies dès 2022 par le président Macron, la France va restituer au Sénégal les emprises militaires des Éléments français au Sénégal, dans quatre jours », a déclaré la diplomate, évoquant sans la nommer la base militaire d’Ouakam, dernière position encore occupée par les forces françaises. Une dynamique amorcée avec le traité de coopération militaire de 2012. Le 1er juillet, la station d’émission interarmées de Rufisque, utilisée depuis 1960 pour les communications militaires sur l’Atlantique sud, a été officiellement remise aux autorités sénégalaises. Cette restitution faisait suite à la commission conjointe franco-sénégalaise du 16 mai et au traité de coopération militaire de 2012.

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Depuis mars 2025, plusieurs infrastructures militaires françaises ont déjà été restituées : les camps Maréchal, Saint-Exupéry, Contre-Amiral Protet, ainsi que la station d’émission interarmées de Rufisque. La restitution de la base d’Ouakam constitue l’étape la plus symbolique de ce processus, en tant que dernier bastion de la présence militaire française au Sénégal.

La population sénégalaise, de plus en plus sensible aux enjeux de souveraineté nationale, voit dans ce retrait un acte fort en faveur de l’indépendance stratégique du pays.

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Ces dernières années, les troupes françaises, présentes depuis longtemps en Afrique de l’Ouest, ont été expulsées de plusieurs pays, dont le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal et le Tchad, autrefois considéré comme l’allié le plus stable et le plus fidèle de la France en Afrique.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV