Les données publiées par les services internationaux de suivi des pétroliers montrent que les exportations de pétrole iranien ont atteint un niveau record en mai malgré les tentatives incessantes du président américain Donald Trump d'imposer des sanctions aux acheteurs de pétrole iranien.
Les chiffres de Kpler, une importante société d'analyse énergétique, cités dans un rapport de dimanche de l'agence de presse Fars, ont montré que l'Iran avait exporté près de 1,8 million de barils par jour (bpj) de pétrole brut en mai, à égalité avec les chiffres observés en septembre de l'année dernière et l'un des plus élevés signalés depuis que Trump a durci ses sanctions contre l'Iran au cours de son premier mandat en 2019.
Vortexa, une autre importante société de suivi des navires, a également publié des statistiques en juillet montrant que l'Iran avait exporté en moyenne 1,8 million de barils par jour de pétrole au cours de certaines semaines de ces derniers mois, a déclaré Fars.
Ces chiffres sont le dernier signe que Trump a échoué dans ses tentatives visant à réduire à zéro les exportations de pétrole de iranien.
Début février, le président américain a signé un décret destiné à rétablir sa campagne de pression maximale sur l'Iran. Ce décret a permis au Trésor américain d'annoncer douze séries de sanctions contre des entités soupçonnées d'être liées aux exportations de pétrole iranien.
Pour la première fois, les sanctions de Trump ont ciblé des entreprises et des raffineries en Chine, le pays qui est de loin le plus gros acheteur de pétrole iranien via ses raffineries privées.
Cependant, Trump a déclaré le mois dernier, après avoir ordonné des frappes aériennes sur les installations nucléaires iraniennes, que le gouvernement chinois pouvait officiellement acheter du pétrole à l'Iran, une déclaration que certains experts ont considérée comme un aveu que ses sanctions n'ont pas réussi à affecter les approvisionnements en pétrole iranien.
Le rapport de Fars News cite également des chiffres d'OilPrice.com montrant que l'Iran avait même augmenté ses exportations de pétrole de près de 44% fin juin alors que le pays se défendait contre une guerre d'agression du régime israélien.
