Environ 150 Palestiniens ont été tués, ce samedi 12 juillet, dans les raids israéliens contre la bande de Gaza, marquant la journée la plus meurtrière depuis mai, lorsque le régime sioniste a intensifié sa guerre génocidaire contre le territoire à des niveaux inédits.
34 personnes d'entre elles ont été tuées alors qu'elles attendaient une aide humanitaire.
Samedi, l'armée israélienne a commis de multiples massacres à grande échelle, ciblant en particulier les zones résidentielles du territoire et d'autres cibles civiles.
Les médias de la Résistance ont relaté certains des événements les plus horribles de la journée, notamment des attaques dévastatrices contre la ville de Jabalia al-Nazla, dans le nord de la bande de Gaza.
Les attaques ont visé au moins cinq maisons, ensevelissant au moins 20 membres de deux familles sous les décombres.
Peu de temps après, une frappe de drone a touché un rassemblement de civils au camp de réfugiés d'al-Shati, situé également dans le nord du territoire, provoquant un autre massacre qui a fait huit victimes.
Les forces israéliennes ont également procédé à une vaste offensive contre la ville de Beit Hanoun, à la frontière nord-est de Gaza, tout en poursuivant leur campagne de bombardements et de démolition dans la ville de Khan Younès (sud).
La dernière fois que le régime israélien a tué autant de personnes sur le territoire assiégé, c’était le 17 mai, au lendemain du lancement de l'opération dite « Les Chariots de Gédéon ».
Cette opération, dénoncée par des détracteurs, se poursuit encore aujourd'hui avec pour objectif de provoquer un nombre sans précédent de victimes sur l'ensemble du territoire sous prétexte d'éliminer ses mouvements de résistance.
Certains responsables et même les alliés du régime de Tel-Aviv, ont, toutefois, souligné que cet objectif était inatteignable compte tenu de la position solidement ancrée des groupes de résistance parmi les Palestiniens et de leur détermination à combattre l'agression israélienne.
Au total, la guerre israélienne contre Gaza a coûté la vie à près de 58 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Cette offensive militaire brutale a été lancée en octobre 2023 après la Tempête d'Al-Aqsa, une opération héroïque des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés par Israël, au cours de laquelle ils ont réussi à capturer de nombreux sionistes.