Lors d’une interview accordée à la radio iranienne, ce samedi 12 juillet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RII, Esmaïl Baghaï, a mis l’accent sur le fait que la négociation n’est plus facile que la bataille, en faisant référence aux spéculations médiatiques autour d’une éventuelle reprise des négociations entre l’Iran et les États-Unis.
Tout comme les forces armées iraniennes qui ont agi pour défendre l’intégrité du pays, l’appareil diplomatique a aussi pour mission de déployer ses efforts afin de défendre les intérêts du peuple iranien, a-t-il précisé, réaffirmant que la diplomatie doit être considérée comme un moyen de préserver les intérêts nationaux.
En ce qui concerne le processus des pourparlers nucléaires entre Téhéran et Washington avant les actes d’agression lancés par le régime israélien, M. Baghaï a déclaré que les attaques illégales contre la République islamique au milieu des négociations étaient « honteuses ».
Indiquant que l’ennemi n’a pas su résister à la logique du dialogue et de l’interaction, Esmaïl Baghaï a affirmé qu’il est clair pour tout le monde que la République islamique d’Iran cherche le dialogue et la diplomatie.
Précisant que l’agression contre l’Iran n’a aucune justification juridique, morale ou politique, le diplomate iranien a ajouté que celle-ci constitue un acte d’agression flagrant, conformément à la Charte des Nations unies.
M. Baghaï a rappelé que cette attaque a eu lieu au moment où l’Iran agissait comme un acteur influent et engagé dans les négociations, ajoutant que la partie adverse a remis en question la logique de la diplomatie et de l’interaction.
Dans ce droit fil, il a affirmé que les États-Unis ont sapé les principes fondamentaux de tout processus diplomatique et nui à la confiance de la République islamique d’Iran à eux-mêmes.
Plus loin dans ses remarques, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que la diplomatie est un processus continu et Téhéran ne renonce pas à faire valoir ses droits.
Tout en déplorant le fait que la scène internationale soit injuste, Esmaïl Baghaï a déclaré que l’appareil diplomatique de la République islamique d’Iran, en tant que membre des Nations unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), est tenu d’assumer ses responsabilités.
En allusion aux efforts déployés par le ministère iranien des Affaires étrangères sur la scène internationale afin de documenter juridiquement des actes d’agression contre le pays, il a annoncé que plus de cent pages de documents ont été préparées dans le cadre de correspondance avec des organisations internationales afin de défendre les droits du peuple iranien.
