Les États-Unis ont récemment franchi une ligne politique et morale en sanctionnant Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés. Son crime ? Avoir nommé les choses : un génocide en cours à Gaza, des crimes de guerre, une impunité persistante. Ces mots, prononcés dans le cadre de sa mission onusienne, ont déclenché une réaction d’une violence politique inédite. Et cela soulève une question troublante : sommes-nous entrés dans une ère où dénoncer l’injustice est plus dangereux que la commettre ?
Bernard Cornut, analyste politique et spécialiste du Moyen-Orient nous livre son point de vue.