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Comment l’opacité médiatique autour des pertes israéliennes alimente les tensions régionales et la défiance mondiale ?

Le maire de Tel-Aviv, Ron Huldai, s’adresse à la presse après une frappe iranienne, en juin 2025. Photo Sipa/Sopa Images

Alors que les projecteurs médiatiques restent tournés vers la bande de Gaza, une autre crise, moins couverte par les médias mainstream, mais non moins grave, a secoué le Moyen-Orient : l’agression conjointe israélo-américaine contre l’Iran. Ce conflit éclair, baptisé « guerre des 12 jours », a provoqué des pertes humaines, des frappes contre des installations stratégiques et une escalade sans précédent, notamment par l’implication directe des États-Unis, une coalition de plus en plus démasquée.

Pour Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Parlement iranien, cette agression ne peut rester sans conséquence. Dans un entretien télévisé, il a affirmé sans ambages : les États-Unis doivent indemniser l’Iran pour les dommages causés par leur attaque. Une position que le droit international, s’il était appliqué équitablement, ne contredirait pas.

De même au-delà des missiles, drones et sanctions, un autre champ de bataille s’est imposé dans le récent affrontement entre l’Iran et l’alliance israélo-américaine : la guerre des récits.

Le plus haut parlementaire iranien a affirmé que les pertes israéliennes infligées par l’Iran étaient considérables, bien plus élevées que ce qu’admettent les canaux officiels de Tel-Aviv. Selon lui, les statistiques réelles ont été censurées par Israël pour masquer l’ampleur des dégâts militaires et humains, notamment un bilan officieux de 500 morts pour 3 500 blessés recensés.

Dans ce contexte, la propagande, la censure et la viralité en ligne deviennent aussi décisives que les frappes de précision. La chanson iranienne virale « Boom Boom Tel-Aviv », visionnée plus d’un milliard de fois, est ainsi devenue — selon Ghalibaf — un instrument stratégique de diplomatie populaire, incarnant la riposte iranienne dans l’arène médiatique mondiale.

Le débat de ce samedi 12 juillet s’intéresse aux pertes israéliennes, volontairement dissimulées pour éviter une panique interne et préserver le mythe d’invincibilité, avec l’intervention d’Imad Eddin Hamrouni et Bernard Cornut, tous deux géopolitologues depuis la France. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV