Un soldat israélien s'est suicidé dans une colonie de Cisjordanie occupée, sur fond d'intensification des atrocités perpétrées par le régime d'occupation contre les Palestiniens.
Les médias israéliens ont rapporté, ce vendredi 11 juillet, qu'un réserviste de 30 ans avait été retrouvé mort par balle dans la colonie de « Tapuach », au nord de la Cisjordanie, sur fond d'informations suggérant un suicide.
Cet incident survient alors qu'Israël a intensifié ses attaques à Tulkarem, à Jénine et dans d'autres parties de la Cisjordanie occupée depuis janvier.
Jeudi, le journal israélien Haaretz a rapporté qu'un autre soldat, membre de la brigade Golani, s'était suicidé à la base militaire de Sde Teiman, dans le sud des territoires occupés, après son retour des combats dans la bande de Gaza.
Selon ces informations, le soldat – dont un ami proche a été tué dans une explosion à Gaza le mois dernier – avait quitté la bande assiégée pour se reposer dans une base militaire, mais a ensuite été interrogé par la police militaire.
Alors que son arme lui était confisquée, le soldat s'est tiré une balle dans la tête avec l'arme d'un ami endormi.
Un autre soldat de réserve s'est suicidé dimanche dans une forêt près de Safed, au nord des territoires occupés, en raison de troubles psychologiques liés aux atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza.
Selon les médias israéliens, un nombre croissant de soldats du régime se sont suicidés depuis le début de la guerre génocidaire à Gaza en octobre 2023. Ce chiffre dépasse désormais les 40.
L'année dernière, 21 soldats israéliens se sont suicidés, tandis que plus de 14 ont déjà été recensés au premier semestre 2025.
Selon Haaretz, l'armée israélienne a confirmé qu'environ 1 600 soldats souffraient de stress post-traumatique (SSPT) depuis début 2024, et qu'environ 250 soldats ont été démobilisés pour des raisons de santé mentale.