Des rassemblements ont eu lieu dans les rues de Tel-Aviv alors que le « cabinet de sécurité » israélien se réunissait pour discuter de la réponse du Hamas à un éventuel accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Tel-Aviv ce samedi 5 juillet, exigeant un cessez-le-feu à Gaza et un accord pour libérer les derniers captifs détenus par le Hamas.
Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Ramenez-les chez eux maintenant », exigeant du régime israélien qu'il mette fin au conflit.
Les proches et les partisans des captifs israéliens ont organisé ces rassemblements après la publication des informations selon lesquelles le Hamas et Israël ont réagi positivement aux grandes lignes d'un accord de trêve négocié par les États-Unis.
Les familles des captifs israéliens réclament un accord global pour le retour de tous les captifs, vivants et décédés, en une seule étape.
« Tous les otages auraient pu revenir il y a des mois pour être réhabilités et enterrés, si seulement le gouvernement avait préféré cela à la survie politique… Cinquante otages – 22 vivants, 28 décédés – doivent revenir. Pas de séparation », ont déclaré les familles dans un communiqué.
Des sources palestiniennes proches du Hamas ont précédemment indiqué à la chaîne saoudienne Asharq News que les équipes de négociation des deux parties devraient se réunir à Doha, au Qatar, dès ce dimanche 6 juillet. Parallèlement, le « cabinet de sécurité » israélien se réunit pour discuter de l'accord. Un responsable israélien a indiqué qu'une délégation avait déjà été autorisée à se déplacer « pour des pourparlers indirects ».
De même une source du Hamas a déclaré à Ynet que le groupe de résistance palestinien avait demandé trois révisions au projet de médiation : une réorganisation de la distribution de l'aide humanitaire via les mécanismes convenus lors du précédent cessez-le-feu (et retirer l'organisation américaine GHF de Gaza) ; un retrait israélien progressif vers les positions de cessez-le-feu antérieures ; et un engagement à ne pas reprendre les hostilités après un cessez-le-feu de 60 jours, avec des garanties de la part de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis pour la poursuite du processus.