Un haut responsable du Hamas a déclaré que le mouvement de résistance palestinien était prêt et déterminé à entamer un nouveau tour de négociations indirectes avec Israël dans le but de mettre fin à la crise humanitaire à Gaza et de parvenir à un cessez-le-feu permanent.
« Nous sommes prêts et déterminés à parvenir à un accord si les conditions nécessaires à la fin de la guerre sont clairement définies et nous serons prêts à accepter toute proposition », a déclaré Taher al-Nunu.
Il a toutefois ajouté que Bishara Bahbah, un militant politique palestino-américain, qui a servi de médiateur entre l’administration Trump et le Hamas, n’a pas les qualités nécessaires pour être médiateur et n’est pas apte à se charger de cette tâche.
Le haut responsable du Hamas a noté que Bahbah, qui a dirigé le groupe « Arabes américains for Trump » pendant la campagne présidentielle de 2024, n’a pas le statut de médiateur.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid al-Ansari, a déclaré lundi que Doha cherchait à relancer les négociations entre Israël et le Hamas pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
« Il n’y a pas de discussions concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza », a déclaré Ansari lors d’une conférence de presse à Doha.
« Des contacts sont en cours pour parvenir à une formule de retour aux négociations », a-t-il ajouté, sans fournir plus de précisions.
« Nous constatons qu’il y a une approche plutôt positive de la part de Washington concernant la conclusion d’un accord à Gaza et il y a de sérieuses intentions de leur part de pousser à la reprise des négociations sur Gaza, mais des complications persistent », a déclaré le porte-parole qatari.
Ces remarques interviennent un jour après que le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a déclaré que Le Caire travaillait sur un nouvel accord à Gaza qui comprend un cessez-le-feu de 60 jours en échange de la libération de certains captifs israéliens et de l’entrée rapide de l’aide humanitaire à Gaza.
« L’obstination israélienne empêche l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza et il est inacceptable de continuer à confondre la question d’aide humanitaire et la position des partis en conflit militairement à Gaza », a-t-il déclaré.
Au moins 56 531 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 133 642 autres personnes ont été blessées lors de l’offensive brutale israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre à Gaza.
