Lundi 30 juin, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires ukrainien pour lui transmettre la vive protestation de Téhéran à propos de paroles « injustifiables » de responsables ukrainiens en soutien à l’agression américano-israélienne contre la République islamique.
Le diplomate ukrainien a été convoqué par Shahram Farsaï, directeur du département de la première direction de l’Eurasie au sein du ministère iranien des Affaires étrangères.
« En soutenant l’agression militaire du régime sioniste, les responsables ukrainiens ont en réalité ignoré les obligations juridiques internationales de l’Ukraine quant au respect des principes et objectifs de la Charte des Nations unies ainsi que des quatre Conventions de Genève », a déclaré M. Farsaï.
Il a ajouté que les responsables de Kiev « ont cautionné les crimes odieux commis par le régime d’apartheid d’Israël, ce qui engage la responsabilité internationale du gouvernement ukrainien ».
Le chargé d’affaires ukrainien a également été averti des conséquences des propos « hostiles et provocateurs » que son pays continue de tenir à l’encontre de l’Iran.
Il est à noter que l’entité sioniste a lancé, le 13 juin, des actes d’agression non provoqués contre l’Iran, assassinant de hauts commandants militaires et d’éminents scientifiques nucléaires lors de frappes ciblées avant d’attaquer des sites nucléaires et militaires, mais aussi des zones résidentielles.
Les forces armées iraniennes ont riposté, en menant des frappes de missiles dans le cadre de l’opération Vraie Promesse III, visant de nombreux sites stratégiques dans les territoires occupés et infligeant de lourdes pertes au régime sioniste.
Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression israélienne, en prenant pour cible trois sites nucléaires iraniens, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation de la Charte des Nations unies et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Le lendemain, l’Iran a lancé une salve de missiles sur la base aérienne d’al-Udeid au Qatar – la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest – en représailles à cette agression non provoquée et illégale.
Alors que les forces armées iraniennes pilonnaient Israël et son infrastructure militaire et industrielle à l’aide de missiles de nouvelle génération atteignant précisément leurs cibles, le régime israélien, acculé, a été contraint de déclarer unilatéralement un cessez-le-feu le 24 juin.