Selon les dernières données de l’Association mondiale de l'acier (Worldsteel), l’Iran a connu une progression notable de sa production d’acier, en dépassant le Brésil en mai pour se hisser à la neuvième position du classement mondial des plus grands producteurs.
Un rapport publié dimanche par l’IRNA cite les chiffres de Worldsteel, qui attestent que l’Iran a produit 3,4 millions de tonnes d’acier durant le mois de mai.
Selon le rapport, la production était inférieure de seulement 0,4 million de tonnes à la production déclarée par l’Allemagne, ce qui plaçait le pays devant l’Iran dans le classement en mai.
Au niveau annuel, la production iranienne sur les cinq premiers mois de 2025 s’élève à 14 millions de tonnes, en baisse de 5,3 % par rapport à la même période en 2024.
Bien qu’au niveau annuel, la production iranienne sur les cinq premiers mois de 2025 ait diminué de 5,3 %, elle a augmenté de 4,5 % durant le mois de mai 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.
De plus, la production mondiale d’acier a diminué de 3,8 % en un an en mai, pour s’établir à 158,8 millions de tonnes. Sur la période de janvier à mai, cette production a également connu une baisse de 1,3 %, atteignant 784 millions de tonnes, d’après les données.
La Chine, premier producteur mondial, a produit plus de 431 millions de tonnes d’acier lors des cinq mois précédant mai, enregistrant une baisse de 1,7 % sur un an, selon les données du rapport de Worldsteel.
Il a également été indiqué que l’Inde, le Japon, les États-Unis, la Corée du Sud et la Turquie étaient arrivés de la deuxième à la sixième place du classement mondial des producteurs d’acier en mai.
L’Iran a toutefois maintenu sa position de producteur majeur d’acier cette année malgré de graves problèmes d’approvisionnement en énergie et de prix.
Le secteur sidérurgique iranien a affronté de sérieux problèmes d’approvisionnement en énergie, notamment en gaz naturel, durant les mois de janvier et février, lorsque le ministère iranien du Pétrole a été contraint de réorienter ses approvisionnements vers le secteur domestique pour faire face à une demande accrue en chauffage.
De plus, la production iranienne a connu une baisse temporaire fin avril et début mai, due à une vague de chaleur qui a entraîné des restrictions sur la consommation électrique, impactant principalement les grandes industries.