Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exhorté les pays musulmans à faire front commun face à l’escalade d'infractions et aux agressions répétées du régime israélien contre les nations de la région.
Cet appel a été lancé lors d’un échange téléphonique, samedi, avec le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hussein Ibrahim Taha. Les deux responsables ont abordé les récentes attaques israéliennes perpétrées contre le territoire iranien.
Araghchi a fermement dénoncé ce qu’il a qualifié de violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies, soulignant que ces actes représentaient une menace directe pour la paix et la stabilité régionales et internationales.
Il a notamment condamné le ciblage délibéré de civils, de professeurs d’université et d’installations nucléaires, y voyant une nouvelle manifestation de l’impunité dont jouit le régime israélien. Cette impunité, a-t-il averti, ne fait que renforcer son audace à commettre davantage de crimes et d’agressions.
Le chef de la diplomatie iranienne a assuré que les forces armées de la République islamique étaient totalement prêtes à défendre la souveraineté nationale jusqu’à la fin de toute agression.
Il a également exprimé sa gratitude au secrétaire général de l’OCI pour sa solidarité et sa ferme condamnation de ce qu’il a désigné comme un « acte criminel » du régime sioniste.
De son côté, Hussein Ibrahim Taha a réaffirmé la condamnation résolue de l’OCI face à l’attaque israélienne contre l’Iran, exprimant une vive inquiétude quant aux conséquences d’une telle escalade. Il a indiqué que l’organisation poursuivrait ses efforts, en collaboration avec les Nations Unies, afin de mobiliser un soutien international pour dénoncer cette grave violation des normes internationales et contribuer à prévenir toute aggravation des tensions dans la région.
L’agression israélienne survenue à l’aube de vendredi a visé de hauts responsables militaires ainsi que plusieurs sites stratégiques, militaires, nucléaires et civils dans la capitale Téhéran et d’autres villes du pays. Cette attaque a suscité une vague de condamnations à travers le monde.