Les États-Unis ont discrètement livré des centaines de missiles à guidage laser sophistiqués au régime israélien, tout en sachant que ces projectiles seraient utilisés par ce dernier pour attaquer l'Iran.
Le site d’information et d’analyse Middle East Eye (MEE) a publié un rapport samedi 14 juin, dans lequel il a indiqué que ses sources identifiées comme des « responsables américains », désignaient les projectiles en question comme des « missiles air-sol Hellfire ».
« Il y a un temps et un lieu pour les Hellfire. Ils étaient utiles à Israël [qui cherchait à frapper la République islamique] », a déclaré un haut responsable militaire américain à Middle East Eye.
Les États-Unis ont fourni ces missiles au régime israélien, en sachant que leurs caractéristiques convenaient spécifiquement au plan du régime de Tel-Aviv de mener des frappes dites « chirurgicales » sur le territoire iranien, a-t-il ajouté.
Ce vendredi 13 juin, le président américain, Donald Trump, lui-même, a confirmé à Reuters que lui et son équipe savaient bien que les attaques israéliennes contre l'Iran allaient avoir lieu bientôt. « Nous savions tout », a-t-il affirmé.
D’après les observateurs, ces informations font état d'un appui militaire indéfectible de Washington – visant à mieux équiper le régime sioniste pour mieux cibler la République islamique –, malgré les pourparlers indirects menés par les États-Unis avec l'Iran, en prétendant de donner une chance à la diplomatie pour résoudre les différends.
Middle East Eye a, en outre, rapporté que l'administration Trump avait connaissance du plan d'agression israélienne depuis des mois.
Dans une série de frappes ciblées, plusieurs personnalités du secteur militaire ont été tuées en martyr, dont le général de corps d'armée Hossein Salami, ancien commandant en chef du Corps de gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le général de corps d'armée Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Amir Ali Hajizadeh, chef de la division aérospatiale du CGRI, et le général de corps d'armée Gholam-Ali Rashid, commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, figuraient également parmi les victimes.
Les frappes ont également coûté la vie aux scientifiques nucléaires chevronnés Mohammad-Mehdi Tehranchi, Fereydoun Abbasi et le Dr Abdol-Hamid Minouchehr, ainsi qu'à plus de 70 civils, dont des enfants et des femmes.
La République islamique a riposté en tirant des dizaines de missiles et de drones sur des cibles sensibles et stratégiques dans les territoires palestiniens occupés.
Les frappes de représailles, ont débuté ce vendredi et se sont poursuivies jusqu'à ce samedi, lorsqu'une nouvelle vague de missiles iraniens a commencé à cibler Israël.
L'Iran a salué ses forces armées pour ces frappes de représailles les qualifiant de « coups durs » portés au régime sioniste et s'est déclaré parfaitement capable de poursuivre les opérations.
Lors d'une interview télévisée, ce samedi, le général de brigade Ahmad Vahidi, conseiller principal du commandant en chef du CGRI, a déclaré qu’au cours de l'opération de représailles baptisée « Vraie Promesse III », les forces iraniennes ont frappé avec succès au moins 150 cibles israéliennes, y compris des bases stratégiques importantes.