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L'armée libanaise confirme qu’aucune arme n'a été trouvée dans le bastion du Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le quartier de Kafaat, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 6 juin 2025. ©AFP

L'armée libanaise affirme avoir achevé ses opérations d'inspection des armes et du matériel militaire à Dahiyeh, la banlieue sud de Beyrouth – un bastion du mouvement de résistance Hezbollah – sans rien trouver de suspect.

L'armée libanaise a déclaré dans un communiqué avoir effectué des recherches dans les rues al-Marija et Laylaki, dans le district de Dahiyeh, conformément aux directives du Comité de surveillance du cessez-le-feu de l'ONU, qui avait averti que la zone serait bombardée si des armes étaient découvertes. 

L'armée a d'abord résisté à cette demande, étant donné la compétence limitée du Comité aux zones situées au sud du fleuve Litani. Cependant, le Comité a demandé une fouille approfondie, allant jusqu'à 10 mètres de profondeur, ce qui présente des soupçons de l’existence d'installations souterraines qui pourraient violer les termes du cessez-le-feu.

Ces inspections font suite à une série de frappes aériennes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, ciblant les quartiers densément peuplés de Hadath, Haret Hreik et Burj al-Barajneh, à la veille de l'Aïd al-Adha (fête du Sacrifice).

Le 27 janvier 2025, le Liban avait annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu'au 18 février. Néanmoins, depuis le début du cessez-le-feu, les forces d'occupation israéliennes ont violé l'accord à plusieurs reprises en lançant des attaques sur le territoire libanais, notamment des bombardements aériens à travers le pays.

En vertu de l'accord de cessez-le-feu, Israël avait l’obligation de se retirer complètement du sud du Liban avant le 26 janvier. La date limite a par la suite été prolongée jusqu'au 18 février, mais Tel-Aviv a refusé de s'y conformer. À ce jour, Israël maintient une présence militaire aux cinq postes frontaliers de Labbouneh, du mont Blat, de la colline d'Owayda, d'Aaziyyeh et d'Hammamis.

Les autorités libanaises ont signalé près de 3 000 violations israéliennes du cessez-le feu, faisant au moins 208 morts et plus de 500 blessés depuis l'entrée en vigueur de l'accord.

Le Liban a condamné la présence continue des forces militaires israéliennes, la considérant comme une violation de l'accord de cessez-le-feu. De hauts responsables à Beyrouth ont exprimé leur engagement à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour retirer les troupes d'occupation de ce pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV