La Coalition de la Flottille de la Liberté (FFC) poursuit son voyage vers Gaza pour briser le siège du territoire, malgré les menaces proférées par le régime israélien de cibler son navire, le Maddalena.
Le navire a quitté l’Italie, dimanche 1er juin, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des articles pour bébés à destination de Gaza.
Israël a averti mercredi qu’il était prêt à « agir en conséquence » pour empêcher le FFC d’atteindre Gaza.
Entre-temps, le FFC a rapporté qu’un drone s’est d’abord approché du navire au sud de la Crète, en Grèce, mercredi soir, avec deux autres drones se joignant peu de temps après.
« Ces actions soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à savoir si la Grèce et/ou l’Union européenne mènent une surveillance pour le compte d’Israël », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Yasemin Acar, membre à bord du navire, a déclaré : « Nous appelons les personnes de conscience, les institutions et les gouvernements à agir maintenant : à demander à Israël qu’il s’abstienne d’attaquer le Maddalena et à défendre la vie et la dignité à Gaza. »
Le navire, transportant une équipe de 12 membres, dont la militante écologiste Greta Thunberg, devrait arriver à Gaza, le 7 juin.
Lundi, l’ONU a appelé à protéger le navire utilisé par la FFC : « Israël ne doit pas oublier que le monde l’observe attentivement et il doit s’abstenir de toute hostilité à l’égard de la Coalition de la Flottille de la Liberté et de ses passagers. »
Il s’agit de la deuxième tentative du FFC de fournir une aide vitale à Gaza depuis mai, après que des drones israéliens ont attaqué leur précédent navire, le Conscience, dans les eaux internationales près de Malte.
Le Conscience a été attaqué par deux drones militaires israéliens, qui l’ont incendié et ont causé d’importants dommages à la coque. Le FFC a condamné l’attaque et l’a qualifiée d’« acte délibéré d’agression et d’intimidation ».
Le FFC est un mouvement mondial de solidarité populaire né en 2010. Composé de diverses campagnes et initiatives, il travaille pour mettre fin au blocus illégal de Gaza par Israël dans le contexte de la guerre génocidaire en cours, en opérant sur une base interpersonnelle.
Depuis le 2 mars, le régime israélien interdit à tous les camions d’aide d’entrer à Gaza, soumettant délibérément les 2,3 millions de civils de Gaza à la famine pendant plus de 90 jours.
Israël a été critiqué pour avoir utilisé la famine comme arme de guerre contre la population civile.