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Aucun hôpital ne fonctionne dans le nord de Gaza alors qu'Israël refuse toujours l'accès à l'aide humanitaire, alerte l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens inspectent les dégâts à l'hôpital al-Shifa après le retrait des forces israéliennes de l'hôpital et de la zone environnante, le 1er avril 2025. ©Reuters

L’Organisation des Nations unies (ONU) a affirmé que tous les hôpitaux du nord de Gaza ont cessé de fonctionner en raison de l’intensification de l’offensive militaire israélienne, tandis que les livraisons d’aide humanitaire restent bloquées à cause du refus persistant du régime israélien d’autoriser l’accès à la région.

Lors d’un point de presse, ce mercredi 4 juin, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué que, selon les rapports des équipes onusiennes sur le terrain, plus de 100 000 Gazaouis ont été forcés de fuir dans les gouvernorats du nord de Gaza, au cours des trois dernières semaines.

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Les équipes médicales onusiennes ont averti que des établissements de santé sont « fortement touchés par les hostilités en cours » et qu’un nombre croissant d’entre eux interrompent leurs opérations chaque jour.

« Lundi, le personnel et les patients restants de l'hôpital indonésien du nord de Gaza ont été évacués. Par conséquent, plus aucun hôpital n'est opérationnel dans le nord de Gaza », a averti Dujarric.

« Alors que l'ONU continue de fournir de l'aide via le passage de Kareem Abu Salem, Israël n'a approuvé que 50 camions transportant de la farine sur un lot de 130 qui avaient déjà reçu une autorisation préliminaire », a déclaré le porte-parole de l'ONU.

Il a précisé qu’un convoi humanitaire était complètement bloqué et qu’un autre n’avait réussi à récupérer qu’une douzaine de camions.

Depuis la réouverture de ce point de passage, moins de 400 camions ont pu être déchargés, ce qui est insuffisant face à l’ampleur des besoins.

Rien que lundi, six tentatives d’accès à Gaza ont été refusées, y compris celles visant à acheminer de l’eau ou du carburant.

Le porte-parole de l’ONU a également souligné que les dénégations israéliennes empêchent l'ONU « de mener des interventions aussi cruciales que l'acheminement de l'eau par camion à ceux qui en ont besoin ». Outre le refus d'acheminer de l'aide, Israël continue également de cibler le système de santé de Gaza.

Lundi, l'armée israélienne a entièrement démoli le centre de dialyse Noura al-Kaabi, le seul établissement médical proposant des dialyses rénales aux patients palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.

Dimanche également, le directeur de l'hôpital al-Shifa a indiqué que chaque jour, cinq patients atteints de cancer mouraient chez eux faute de soins, victime de la dégradation des infrastructures médicales causée par l’offensive israélienne et le siège.

Israël a lancé sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené une opération militaire contre l'entité usurpatrice en représailles aux atrocités intensifiées du régime contre le peuple palestinien.

Jusqu'à présent, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 54 607 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 125 341 autres dans le territoire assiégé. 

Au cours de son agression sanglante, Israël a ciblé les infrastructures civiles de Gaza, notamment les hôpitaux et les écoles, en violation flagrante du droit international.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV