Dans une déclaration récente, le ministre des Affaires étrangères d’Oman, Badr al-Busaidi, a annoncé la tenue prochaine de l’événement diplomatique de grande importance à savoir un cinquième round de négociations indirectes entre la République islamique d’Iran et les États-Unis, qui se déroulera le 23 mai à Rome, la capitale italienne.
Cette nouvelle série de pourparlers s’inscrit dans la continuité des discussions entamées entre les deux parties, dont trois cycles ont eu lieu à Mascate, la capitale omanaise, et le deuxième à Rome.
Pour l’heure, les autorités iraniennes et américaines ne se sont pas encore prononcées sur cette annonce.
Les pourparlers en cours ont pour objectif de jeter les bases d’un accord alternatif à celui conclu en 2015, que Washington a unilatéralement saboté en 2018 sous l’administration Trump, en se retirant brutalement du Plan global d’action conjoint (PGAC) — une décision largement critiquée sur la scène internationale.
Téhéran avait préalablement indiqué qu’il conditionnerait sa participation à ce nouveau cycle à la lumière des déclarations récentes des représentants américains, qui prétendent qu’un éventuel accord n’inclurait pas de droit à l’enrichissement de l’uranium pour l’Iran.
L’Iran, pour sa part, demeure ferme : le droit à l’enrichissement nucléaire est inaliénable, tel que garanti par le Traité de non-prolifération (TNP). Toute tentative visant à priver la nation iranienne de ce droit fondamental est perçue non seulement comme illégitime, mais aussi comme une provocation directe à l’égard de la souveraineté de la République islamique.