L’intensification de la campagne génocidaire israélienne à Gaza, particulièrement dans le nord du territoire assiégé, a même suscité une vive inquiétude parmi de nombreux responsables européens.
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a exprimé sa « profonde consternation » face à la situation, qualifiant Gaza de « tragédie humanitaire ».
Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, il a dénoncé la mort de civils palestiniens, victimes de la famine, et les frappes aériennes qui continuent de détruire les hôpitaux.
Costa a souligné que les Gazaouis subissaient une violence militaire écrasante et disproportionnée, tout en affirmant que le droit international était systématiquement violé.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères allemand a exprimé des préoccupations profondes, avertissant que l’escalade de l’offensive israélienne ne ferait qu’aggraver la crise humanitaire à Gaza et mettrait en péril la vie des prisonniers israéliens encore captifs.
Le Premier ministre espagnol, pour sa part, a réclamé une pression internationale accrue pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de « massacre » israélien, en annonçant qu’une résolution de l’ONU serait proposée pour que la Cour internationale de justice tranche sur l’accès humanitaire à Gaza.
Bernard Cornut, analyste politique français et spécialiste du Moye-Orient, partage son point de vue avec nous.