Par l’entremise du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l’Iran a condamné avec la plus grande fermeté les assauts brutaux d’Israël contre les camps de réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, qui ont causé de nombreuses victimes civiles innocentes, dont de nombreux nourrissons.
Qualifiant les frappes aveugles d’Israël à Gaza de « violation flagrante des principes et règles fondamentaux du droit international », Esmaïl Baghaï a déclaré que les Nations Unies et ses membres ont l’obligation morale de prévenir le génocide palestinien et de garantir le respect par le régime sioniste des règles du droit humanitaire.
Par la suite, M. Baghaï a souligné l’impératif d’accélérer les procédures judiciaires en cours devant la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale à l’encontre du régime israélien et de ses dirigeants pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également appelé la communauté internationale et les pays de la région à agir efficacement pour mettre immédiatement fin aux attaques israéliennes contre les Palestiniens et acheminer de la nourriture et des médicaments à Gaza.
« La communauté internationale doit demander des comptes aux responsables corrompus du régime israélien et les punir, procéder au retrait total des occupants de la bande de Gaza et trouver des solutions pour faire face aux agissements odieux du régime sioniste contre les pays de la région, notamment la Syrie, le Liban et le Yémen », a-t-il indiqué.
Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l’opération historique Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice, en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
N’ayant pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés à Gaza, le régime de Tel-Aviv s’est trouvé dans l’obligation d’accepter les conditions de négociation initialement proposées par le Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu à Gaza, pris en effet le 19 janvier.
Deux mois plus tard, néanmoins, Israël a rompu unilatéralement le cessez-le-feu et a repris ses bombardements incessants sur Gaza.
La situation est aggravée par le renforcement simultané du blocus de Gaza par le régime sioniste, qui a atteint des proportions paralysantes, coupant l’approvisionnement vital en nourriture et en médicaments des 2,3 millions d’habitants du territoire assiégé.
Le blocus imposé à Gaza depuis début mars a également entravé l’acheminement de médicaments et de matériels médicaux vers Gaza, plongeant ainsi le système de santé de la région dans un état catastrophique.
Les organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme face aux restrictions croissantes imposées à l’aide humanitaire. Les cantines caritatives, dernière source de nourriture pour beaucoup, ont été obligées de fermer leurs portes dû à l’épuisement de leurs stocks, laissant entrevoir la perspective de dizaines de fermetures supplémentaires.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, le bilan des morts depuis octobre 2023 s’élève à 52 862, en majorité des femmes et des enfants.