L’Iran a salué l’annonce d’un cessez-le-feu immédiat entre le Pakistan et l’Inde, mettant fin à plusieurs jours d’affrontements meurtriers suite à l’attaque terroriste au Cachemire sous administration indienne, survenue le mois dernier.
Dans un communiqué publié le samedi 10 mai, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a appelé Islamabad et New Delhi à saisir cette « opportunité » pour réduire les tensions et œuvrer pour une paix durable dans la région.
Il a qualifié la décision des dirigeants indiens et pakistanais de mettre fin aux hostilités d'acte « responsable et sage ».
.@IRIMFA_SPOX Esmail Baqaei has welcomed the announcement of a ceasefire between #India and #Pakistan.
— Foreign Ministry, Islamic Republic of Iran 🇮🇷 (@IRIMFA_EN) May 10, 2025
He underlined the importance of both countries’ commitment to using this opportunity to ensure a reduction of tensions and the sustainability of peace in the region.
Baqaei… pic.twitter.com/wdbbNkEdkY
Baghaï a exprimé l’espoir que la situation entre l’Inde et le Pakistan reviendrait à la normale le plus rapidement possible.
Le vice-Premier ministre pakistanais, Ishaq Dar, a annoncé ce samedi 10 mai l'entrée en vigueur du cessez-le-feu après plusieurs jours de frappes militaires et de représailles déclenchées par l’attaque du 22 avril, qui a coûté la vie à 26 touristes.
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L’annonce a d’abord été faite par le président américain Donald Trump, qui a partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux. Il a confirmé que l’Inde et le Pakistan avaient convenu d’un cessez-le-feu « total et immédiat ».
Les tensions entre l’Inde et le Pakistan se sont fortement intensifiées après l’attaque meurtrière de Pahalgam, survenue le 22 avril.
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L’Inde a accusé le Pakistan d’être responsable de l’attaque, mais ce dernier a rejeté ces accusations.
Depuis lors, les troupes indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs le long de la ligne de contrôle (LoC) dans la région contestée du Cachemire, marquant une dangereuse détérioration des relations entre les deux voisins.
Les Nations Unies ont exhorté les deux parties à faire preuve de retenue.
