Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné l’attentat terroriste perpétré dans la ville de Mehrestan, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, qui a coûté la vie à huit ressortissants pakistanais.
Dans un communiqué diffusé dimanche 13 avril, M. Baghaï a qualifié cet acte de violence et le meurtre d’innocents de crimes odieux, qui vont à l’encontre des principes islamiques ainsi que des normes juridiques et humanitaires.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que les autorités iraniennes, tant sur le plan sécuritaire que judiciaire, s’engageraient pleinement à identifier les auteurs de ce crime et à les traduire en justice.
Il a, par ailleurs, condamné toutes les formes de terrorisme, insistant sur la nécessité de lutter contre ce phénomène néfaste tant au niveau national qu’international, tout en réaffirmant la volonté de l’Iran de renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
Huit citoyens pakistanais ont perdu la vie samedi 12 avril lorsque des assaillants armés, dont l’identité reste inconnue, ont pénétré dans un atelier situé dans le village de Hissabad Payeen, dans la ville de Mehrestan, et ont ouvert le feu de manière indiscriminée, entraînant la mort de huit personnes.
Cette attaque terroriste s’est déroulée à environ 100 kilomètres de la frontière entre le Pakistan et l’Iran, à l’intérieur du territoire iranien.
D’après certaines informations, les victimes étaient originaires du district de Bhawalpur, dans le sud du Pendjab. Les assaillants, qui étaient plus d’une douzaine ont pris la fuite après l’attaque.
Un porte-parole de l’Armée nationale du Baloutchistan (BNA), un groupe interdit, a revendiqué la responsabilité de cette attaque dans un communiqué. Cependant, l’AFP a rapporté que le groupe terroriste Jaish ul-Adl a revendiqué cette attaque.