Un haut conseiller politique du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a souligné que l’Iran utiliserait toute sa puissance pour défendre son programme nucléaire pacifique.
Lors d’une visite à une exposition consacrée à des progrès de l’industrie nucléaire, à l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), lundi 3 février, Ali Chamkhani a réitéré la transparence du programme nucléaire iranien et l’adhésion du pays aux normes et conventions internationales.
« L’Iran n’a jamais cherché à se doter d’armes nucléaires et il ne le fera jamais », a affirmé Ali Chamkhani, ajoutant que Téhéran défendrait ses droits légitimes « de toutes ses forces ».
Le responsable iranien a également exprimé la détermination de la République islamique à protéger les intérêts nationaux face aux exigences excessives des grandes puissances, qu’il a accusées d’avoir renié leurs promesses, et a insisté sur la nécessité pour ces dernières de respecter les droits du peuple iranien.
Soulignant l’importance du développement de la technologie nucléaire civile, Chamkhani a estimé que certains pays s’opposent aux progrès de l’Iran dans ce domaine en raison des résultats positifs que ce processus aura en Iran.
« La technologie nucléaire créera non seulement des avantages significatifs dans le secteur de la production d’énergie propre et renouvelable, mais elle est également cruciale et efficace dans des domaines tels que l’agriculture, la médecine, les produits pharmaceutiques, la gestion des ressources en eau et l’environnement », a-t-il précisé.
Chamkhani a souligné que l’indépendance scientifique de l’Iran dans ce domaine suscite des inquiétudes parmi certaines puissances.
En 2015, l’Iran avait démontré la nature pacifique de son programme nucléaire en signant le Plan global d’action conjoint (PGAC) avec les grandes puissances.
Néanmoins, le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et la réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran ont plongé l’avenir de l’accord dans l’incertitude.
En 2019, l’Iran a commencé à réduire les limites qu’il avait acceptées dans le cadre du PGAC après que les autres parties n’ont pas respecté leurs engagements.
