Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que le pays poursuit le projet de construction des deuxième et troisième unités de la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud de l’Iran.
« Sur la base des lois en vigueur et à la lumière des directives du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, une planification précise est en cours pour la mise en place de centrales nucléaires sur le littoral sud du pays, à savoir dans les provinces de Bouchehr, Khouzestan, Hormozgan et Sistan et Baluchestan, ainsi que sur le littoral nord, comme la province du Golestan », a fait savoir mardi le président de l’OIEA, Mohammad Eslami.
« Ce projet devrait permettre de produire 20 000 mégawatts d’énergie hydroélectrique d’ici 2041 et la construction des unités 2 et 3 de la centrale nucléaire se poursuit avec des activités permanentes », s’est-il félicité.
Le responsable a indiqué que cette installation figurait parmi les « capacités supérieures » du pays dans le domaine de la production d’énergie, ayant contribué à une réduction des coûts énergétiques du pays et permis de prévenir une consommation de 105,7 millions de barils de pétrole et d’éviter l’émission de polluants.
« Au cours des dernières années, l’installation a réalisé des progrès significatifs, ce qui a permis de produire jusqu’à 7 400 000 000 kilowatts d’électricité nucléaire », a-t-il expliqué.
Ainsi, le gouvernement, a-t-il ajouté, prévoit de tripler la production.
M. Eslami a par la suite évoqué le 50e anniversaire de la création de l’OIEA qui aura lieu cette année ; il a également fait état des progrès significatifs réalisés dans ce domaine en dépit des pressions politiques internationales ajoutant qu’il restait encore de nombreuses pistes à explorer dans l’industrie nucléaire.
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« L’approche clairvoyante du Leader de la RII envers l’industrie nucléaire »
M. Eslami a également salué l’approche particulièrement perspicace du Leader de la Révolution islamique à l’égard de l’industrie nucléaire du pays, grâce à quoi l’industrie et la technologie nucléaires ont été le moteur de diverses sciences et technologies.
« En conséquence, certaines mesures essentielles ont été prises pour le progrès et l’expansion de l’industrie nucléaire », a-t-il ajouté.
Il a également salué la politique de la République islamique de briser le monopole des puissances arrogantes et impérialistes sur le plan des technologies nucléaires.
« Au cours de ces années, de nombreuses pressions politiques ont été exercées contre le pays sur la scène internationale, car nous sommes entrés dans le domaine interdit des technologies modernes, qui relevait autrefois de la juridiction de l’establishment impérialiste mondial. »
Les puissances arrogantes du monde, a-t-il ajouté, ont tenté d’empêcher les progrès de la République islamique dans le domaine de la technologie et de l’industrie nucléaires en recourant aux fanfaronnades.
Eslami a conclu que les puissances arrogantes ont créé de nombreux obstacles sur le chemin de l’industrie nucléaire iranienne après la victoire de la Révolution islamique, mais que tous ces stratagèmes avaient été neutralisés.
