L’Iran continuera à offrir un soutien matériel et spirituel important au Front de la Résistance, a déclaré l’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani.
Amani a fait ce commentaire lors d’une cérémonie commémorative à l’occasion du cinquième anniversaire du martyre du commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, assassiné en Irak en 2020.
Il a déclaré que le général Soleimani a joué un rôle de premier plan en Asie de l’Ouest, en particulier au Liban.
« Le général Soleimani a joué un rôle crucial dans la promotion de la stabilité dans la région. Il a déployé de grands efforts dans tous les domaines politiques et militaires pour contrecarrer les complots américains », a déclaré le diplomate iranien.
Amani a noté que le parcours du plus haut commandant antiterroriste iranien ne s’est pas terminé même après son assassinat.
Il a rejeté les spéculations sur un quelconque changement de position de l’Iran à l’égard du Front de la Résistance et du Liban, affirmant qu’il s’agit des rumeurs qui se répandent de temps à autre, « rumeurs que le régime sioniste et ses institutions souhaitent lancer contre l’Iran, surtout depuis l’annonce du cessez-le-feu entre le Liban et le régime israélien ».
« Si l’Iran voulait cesser de soutenir la Résistance, il n’aurait pas suivi cette voie pendant 45 ans », a-t-il déclaré.
Le général Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes (UMP), et leurs compagnons ont été assassinés lors d’une frappe de drone américaine autorisée par le président américain de l’époque, Donald Trump, près de l’aéroport international de Bagdad, la capitale irakienne, le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très vénérés dans toute l’Asie de l’Ouest en raison de leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste Daesh dans la région, notamment en Irak et en Syrie.
Moins d’une semaine après l’attaque, les législateurs irakiens ont approuvé un projet de loi obligeant le gouvernement à expulser du pays toutes les forces étrangères dirigées par les États-Unis.
Le CGRI a également ciblé la base américaine d’Ain al-Assad, dans la province occidentale d’Anbar en Irak, avec une vague d’attaques de missiles en représailles à l’assassinat du général Soleimani.