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Israël lance de nouvelles frappes contre les installations de défense syriennes près d'Alep

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Capture d'écran d'une vidéo montrant une boule de feu dans le ciel suite à des frappes israéliennes signalées près d'Alep en Syrie, le 2 janvier 2025. (Photo via X)

Une nouvelle pluie de bombes israéliennes a touché, le jeudi 2 janvier le nord de la Syrie. Le régime sioniste a mené des frappes aériennes sur les installations de défense et de recherches scientifiques dans la banlieue de la ville d'al-Safira, au sud-est d'Alep, ville située au nord de la Syrie, ont rapporté les médias syriens.

Les habitants ont signalé avoir entendu d'énormes explosions dans la région, déclarant que les frappes avaient provoqué de vastes incendies et d'importants dégâts matériels.

Aucune information n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.

« Ils ont frappé des usines de défense, cinq frappes (...) Les frappes étaient très fortes », a déclaré à l'AFP un habitant du quartier d'al-Safira, sous couvert d'anonymat.

« Le sol a tremblé, les portes et les fenêtres se sont ouvertes», a poursuivi ce témoin, évoquant « les frappes les plus fortes que j'aie jamais entendues ». « La nuit s'est transformée en jour ».

Parallèlement, le régime israélien, qui avait plus tôt infiltré le sud de la Syrie, a mené des frappes contre la ville de Quneitra. 

Depuis la chute du gouvernement Assad, le régime sioniste mène des attaques régulières dans diverses régions syriennes, visant principalement des cibles militaires, notamment des dépôts d'armes et de munitions, qui, selon les analystes, visent à affaiblir les capacités de défense du pays.

Le paysage politique en Syrie est devenu encore plus complexe après que les groupes armés, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont pris le contrôle de Damas le 8 décembre dernier. Cette offensive surprise, lancée depuis leur bastion dans le nord-ouest du pays, lui a permis d'atteindre la capitale en moins de deux semaines, déclarant ainsi la fin du gouvernement Assad.

L’administration HTC a affirmé à plusieurs reprises qu’elle respecterait les droits de toutes les confessions en Syrie.

Cependant, la situation sur le terrain demeure instable et fragile, avec un risque potentiel de nouveaux affrontements dans un contexte d’instabilité politique persistante et de pressions sur les groupes minoritaires.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV