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Exécutions sur le terrain, violences sexuelles : des survivants racontent les crimes israéliens à l'hôpital Kamal Adwan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces israéliennes obligent les médecins et les patients à se diriger vers le sud, pieds nus, dans le froid glacial. (Photo : capture vidéo)

L'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme basé à Genève a dénoncé les crimes horribles commis par les forces militaires israéliennes contre les Palestiniens lors de leur raid sur l'hôpital Kamal Adwan, le dernier grand établissement de santé du nord de Gaza, désormais hors service.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a affirmé samedi que l'hôpital était « désormais vide », après que le raid a mis l'établissement de santé hors service vendredi. Certains rapports indiquent cependant que certains patients, y compris ceux sous respirateur, sont toujours à l'intérieur de l'hôpital.

Samedi, l'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme a cité des témoignages poignants selon lesquels des infirmières, des patients et leurs accompagnants ont été victimes d’acte de violences sexuelles à l'hôpital.

Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, les soldats israéliens ont forcé des femmes et des filles à se déshabiller sous la menace et les insultes qui portaient atteinte à leur honneur et à leur dignité. Plusieurs femmes et filles ont également déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel, a indiqué l'organisation.

Selon des témoignages, les forces israéliennes ont également fait exploser des robots piégés près de plusieurs maisons d'habitation, provoquant leur effondrement et tuant les habitants, a noté Euro-Med Monitor, ajoutant que les forces du régime ont également exécuté sur place des civils, certains blessés et certains portant des drapeaux blancs.

Le directeur de l'hôpital, le Dr Hossam Abou Safyieh et d'autres membres du personnel auraient été agressés avant d'être enlevés par les forces israéliennes vendredi. Selon leurs collègues et des témoins oculaires, leur sort reste inconnu.

Avant d'être enlevé, le Dr Safyieh a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux que les forces israéliennes assiégeaient l'installation « et donnaient des ordres pour son évacuation ».

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Plusieurs infirmières ont déclaré que le personnel et les patients avaient alors reçu l’ordre de quitter l’hôpital et de se rassembler à l’extérieur.

Citant deux infirmières, CNN a rapporté que le personnel et les patients étaient séparés par sexe après qu'ils étaient forcés de sortir de l'hôpital et que les forces israéliennes ont contraint les hommes et les femmes à retirer leurs vêtements.

« Ceux qui refusaient de retirer leurs vêtements étaient battus », a dit Shorouq Saleh Al-Rantisi, une infirmière travaillant dans le laboratoire.

L'armée israélienne a détruit et brûlé la plupart des sections de l'hôpital après l'avoir ciblé avec des obus.

Selon l’OMS, la vie des 75 000 Palestiniens encore présents dans le nord de Gaza assiégé est désormais en danger.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV