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Les États-Unis augmentent leur présence biologique militaire en Afrique (Ministère russe de la Défense)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sur cette photo à titre d'illustration, l'on voit des soldats américains participant à une formation sur la protection contre les produits chimiques industriels toxiques et sur les équipements de détection des agents chimiques, au Texas.

Le ministère russe de la Défense a récemment rendu publics des documents qui mettent en lumière une intensification des essais biologiques américains sur le sol africain.

Selon l’agence de presse TASS, le général Alexeï Rtishchev, chef adjoint des troupes de protection radiologique, biologique et chimique des forces armées russes, a affirmé que ces documents attestent d’une augmentation significative de la présence américaine dans le domaine de la guerre biologique sur le continent africain.

Lors d'un point de presse, le responsable militaire russe a précisé que les données recueillies indiquent une expansion rapide des opérations biologiques américaines en Afrique, avec une implication notable des institutions de recherche affiliées au département américain de la Défense.

Il a souligné que des installations du Centre médical militaire national de la marine américaine sont établies au Ghana et à Djibouti, où elles participent activement à des travaux dans le domaine de maladies naturelles, l’isolement et le séquençage des agents pathogènes.

En outre, le général Alexeï Rtishchev a ajouté qu’un centre médical de l’armée américaine au Kenya a mis en place un réseau de surveillance pour suivre la propagation des maladies infectieuses en Afrique tropicale.

Au Nigeria, a-t-il indiqué, un laboratoire militaire et un centre de recherche médicale ont été inaugurés en 2024, où une équipe de dix spécialistes du département américain de la Défense est présente en permanence.

Selon le rapport, le Pentagone exploite les infrastructures et les ressources des pays africaines pour réaliser des études dans le domaine de la biologie militaire. Parmi les entités qui collaborent avec le gouvernement américain, il faut surtout citer la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), la National Security Agency (NSA) et le Département d’État.

Le général Alexeï Rtishchev a souligné que l’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’armée américaine (USAMRIID), ainsi que le Centre médical militaire national Walter Reed, figure parmi les principaux bénéficiaires des travaux de recherche menés par le Pentagone.

Se basant sur un rapport récent émanant du ministère russe de la Défense, le général Alexeï Rtischev a révélé que plus de 30 individus ont été identifiés comme participants à des opérations biologiques militaires illégales orchestrées par les États-Unis sur le continent africain.

« L’analyse des documents reçus a révélé des informations sur plus de 30 personnes impliquées, dont des fonctionnaires du gouvernement, des employés d’organisations intermédiaires et d’entreprises privées », a-t-il noté.

Le général Rtishchev a également souligné que parmi ces individus figurent des militaires de l’Institut de recherche militaire américain Walter Reed, des employés des branches régionales de l’Agence de réduction des menaces de défense (DTRA), des centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique, ainsi que des membres du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV