L’état-major général des forces armées de la République islamique d’Iran a salué les récentes frappes des forces militaires pakistanaises contre les principaux bastions des terroristes anti-iraniens retranchés dans des zones reculées de la province du Baloutchistan, au sud-ouest du pays, près de la frontière avec l’Iran.
Dans un communiqué publié dimanche 10 novembre, la plus haute instance militaire iranienne a également exprimé l’espoir d’un rétablissement complet de la sécurité le long de la frontière entre les deux pays musulmans et de l’élimination des groupes terroristes grâce à la pleine mise en œuvre des accords de sécurité entre Téhéran et Islamabad.
« Des organisations terroristes, liées à des puissances arrogantes, agissent en tant que simples instruments au service des États-Unis et du régime sioniste. Ces groupes ont choisi la frontière entre l’Iran et le Pakistan comme zone d’opérations pour mener à bien leurs actes de sabotage, orchestrant des attaques terroristes des deux côtés de cette frontière », peut-on lire dans le communiqué.
L’armée pakistanaise a également entrepris, le 5 novembre, une opération à haut risque pour neutraliser un groupe terroriste takfiriste sur son propre territoire. Au cours de cette opération, plusieurs membres de ce groupe extrémiste ont été éliminés, témoignant de l’efficacité des actions menées.
Le communiqué intervient après que certains médias ont affirmé que les forces iraniennes et pakistanaises avaient mené une opération conjointe coordonnée contre des membres du groupe terroriste Jaish al-Adl sur le sol pakistanais.
Le groupe terroriste a orchestré un grand nombre d’attaques violentes en Iran, en se concentrant particulièrement sur la région du Sistan-et-Baloutchistan, située dans le sud-est du pays.
Parmi les méthodes employées par ce groupe, on trouve l’enlèvement de gardes-frontières, une tactique qui vise à affaiblir la sécurité des zones frontalières. De plus, il cible délibérément des civils innocents ainsi que des postes de police, dans le but de créer un climat de peur et d’insécurité.
En janvier, l’Iran a lancé une opération militaire au cours de laquelle le centre du groupe terroriste basé au Pakistan a été la cible de frappes de missiles, détruisant ses infrastructures.