Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que Pékin soutenait les efforts de l’Iran pour préserver sa stabilité et sa sécurité nationale.
S’exprimant lors d’une conférence de presse régulière vendredi 1er novembre, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian a affirmé que la Chine condamne l’attaque terroriste et s’oppose au terrorisme sous toutes ses formes.
Ces remarques interviennent après que des terroristes soutenus par l’étranger ont mené des attaques meurtrières contre la police iranienne dans la ville de Taftan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, causant le martyre de 10 policiers iraniens le 26 octobre.
Le groupe terroriste Jaïsh al-Adl, basé au Pakistan, a revendiqué la responsabilité de l’embuscade.
Toujours vendredi, la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé avoir mené des exercices antiterroristes majeurs dans cette province du sud-est du pays, qui ont jusqu’à présent conduit à la mort de quatre terroristes, dont un membre clé, ainsi qu’à l’arrestation de huit membres de quatre équipes terroristes.
Commentant la récente agression israélienne contre plusieurs installations militaires de la République islamique, qui a entraîné la mort en martyr de quatre militaires des forces armées iraniennes et d’un civil, le porte-parole chinois a exprimé plus tôt cette semaine son opposition à la violation de la souveraineté, à la mise en danger de la sécurité d’autres pays, ainsi qu’à toute forme d’abus de la force.
« Les incidents récents montrent une fois de plus l’urgence de mettre fin à la guerre. La communauté internationale, en particulier les grands et influents pays du monde, doivent prendre des mesures concrètes pour jouer un rôle constructif et créer les conditions nécessaires à la désescalade des tensions régionales », a déclaré le porte-parole.
En retour, l’Iran a affirmé qu’il ne recherchait pas la guerre, mais qu’il se réservait le droit de riposter aux atrocités israéliennes et qu’il apporterait des réponses appropriées à d’éventuels nouveaux actes d’agression contre le pays.